Après la soupe à la grimace causée par le temps de jeu quasi nul de presque tous les cadres de notre Equipe nationale, qui s’apprête à disputer les deux matches les plus importants qu’aura à disputer cette génération Feghouli, il semble que, depuis peu, le sourire soit de mise.
En l’espace de deux journées de championnat, le temps de jeu total de nos Fennecs a doublé, voire triplé. Après les «come-back» de Kadir, Ghoulam et Cadamuro, c’est au tour de l’athlétique Essaïd Belkalem de revenir sur le devant de la scène. Les supporters du club de la banlieue populaire londonienne, Watford, ont pu voir, dans leur vicarage Stadium fétiche, Essaïd Belkalem durant 120 minutes. 120 minutes et non 90, puisqu’il s’agissait d’un match comptant pour le troisième tour de la League Cup, la coupe de la Ligue anglaise. Les coéquipiers de Belkalem, qui évoluent en deuxième division anglaise, la fameuse Championship, devait croiser le fer avec une équipe de Premier League, Norwich City. Belkalem, à l’image de son équipe, a fait un match héroïque, et ce malgré la défaite. Une rencontre qu’ils ont failli gagner. Un match de coupe typiquement british façon «kick and rush», avec un engagement total. Il a fallu attendre la 115e minute, soit 5 minutes avant la séance de tirs au but, et alors que le score était de 2-2, pour voir les pensionnaires de Premier League l’emporter sur le fil grâce à une réalisation de Hooper. Le même Hooper qui privait Watford de la victoire en égalisant (2-2) à la 95e minute de jeu. Vahid Halilhodzic a dû jubiler en voyant Belkalem tenir le rythme et accepter le défi physique aussi facilement durant 120 minutes. Espérons, pour que son bonheur soit complet, que Belkalem sera aligné samedi, en championnat, face à Wigan, pour enchaîner les matches avant Burkina Faso-Algérie.
M. B.
