L Algérie Confluences: Quelles sont les visées que vous vous êtes fixées par la participation à ce 23e Salon de la production nationale ?
Nous participons à ce Salon pour faire, d’une part, connaitre la SNTA, une entreprise nationale qui a jusqu’à présent plus de 50 ans d’âge et, d’autre part, pour faire connaitre notre produit, en tentant de s’intégrer un peu dans la dynamique de relance de l’industrie nationale. Cette dynamique là a commencé, en ces dernières années, à prendre de l’ampleur. Dans ce cadre, beaucoup de projets ont été initiés par le ministère de l’Industrie et des Mines. Et nous nous inscrivons exactement dans cette démarche, dans cette politique.
l Permettez-moi de vous le dire, sans avoir aucune intention de vous offenser, puisque vous parlez de la promotion de vos productions, ne vous êtes pas en train d’encourager davantage les gens à fumer et, par conséquent ?
Vous savez, la cigarette ou le tabac sont des produits comme les autres ! Nous avons inscrit dans notre stratégie de développement, bien entendu, des actions qui visent d’abord à améliorer la qualité de nos produits. Et l’amélioration de cette celle-là va certainement se répercuter sur la santé du citoyen. Je m’explique : actuellement, nous sommes en train d’essayer de réduire au maximum les composants qui sont nocifs dans le tabac. Nous sommes donc en train de moderniser les outils de production, nos moyens du contrôle tout comme nous investissons dans le domaine de la recherche aussi.

l Qu’en est-il des maladies incurables, à l’exemple du cancer de poumon, qui sont induites par la consommation du tabac et dont la responsabilité est imputée par le ministre de la Santé aux fabricants du tabac, donc de la SNTA ?
C’est mondial, vous savez très bien que les lois algériennes en matière de consommation du tabac répondent aux normes internationales. Nous avons une législation algérienne excellente. Pour être clair, maintenant la culture du tabac est mondiale. Mais je vous rassure que l’Algérie a donc un arsenal législatif qui permet de réduire au maximum les méfaits du tabac et ce sur les plans de l’environnement et de la santé du citoyen.
l Les prix du tabac qui ne cessent pas d’aller crescendo ne sont-ils pas un moyen que vous utilisez pour dissuader les fumeurs, étant donné que les Algériens font très attention à leur bourse surtout qu’elle est généralement dérisoire ?
L’augmentation des prix a en fait un double impact. D’un côté, elle permet au Trésor public d’en bénéficier et, de l’autre, elle dissuade les fumeurs. Donc, cette augmentation est effectivement un moyen de réduire la consommation du tabac et, moi personnellement, je suis favorable à ces augmentations. Pour l’année 2015, est-ce qu’il y aura une nouvelle augmentation des prix du tabac ?Oui. Le tabac connaîtra, dès le 1er janvier 2015, une nouvelle augmentation qui variera entre 10 à 15 % .