On l’a annoncé avant le match, cette finale opposait deux grands tacticiens, qui ont déjà prouvé par le passé leur grande maîtrise de ce domaine dans les grands rendez-vous.
Boualem Charef et Rachid Belhout ont chacun fait leur choix de joueurs et surtout mis en place la tactique qu’ils croyaient leur donner la victoire hier. Le Harrachi a choisi de jouer comme il l’a toujours fait. Garder le ballon le plus longtemps possible et construire à partir de l’arrière. Le Kabyle, de son côté, a choisi de jouer la carte de l’expérience et surtout exercer un pressing très haut sur l’adversaire afin de réduire les espaces et obliger les défenseurs et le milieu de terrain à chercher à se débarrasser du ballon le plus vite possible pour ne pas le perdre dans leur surface de réparation.
Au final, c’est Belhout qui a eu le dernier mot, puisque c’est grâce justement à ce pressing que vint le but de la JSK. Griche avait fini par commettre la faute et Hamiti tel un renard marqua le seul but de la partie. Les changements opérés par Boualem Charef n’ont rien apporté, puisque Belhout avait aussi fait en sorte de paralyser les deux meilleurs joueurs de l’USMH, Boualem Hamia et Salim Boumechra, en l’occurrence. Sans ces deux joueurs, l’USMH manquait de génie. Elle a surtout perdu son jeu.
A. B.