Belhimer nie l’existence d’une « guerre de clans » au sommet de l’État

Belhimer nie l’existence d’une « guerre de clans » au sommet de l’État

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer a nié, ce jeudi 21 janvier, l’existence d’une quelconque guerre de clans au sommet de l’État.

Dans une interview accordée au site d’information DZ-54, le ministre a évoqué les « voix alimentant des polémiques » autour d’une guerre de clans au plus haut sommet de l’État, niant l’existence d’un quelconque « conflit autour du pouvoir » en Algérie.

Dans le même sillage, il estime que ce même pouvoir lutte plutôt contre les ennemis et mène une course contre la montre pour édifier une nouvelle Algérie, à l’esprit novembriste et aux démarches démocratiques ».

Pour le porte-parole du gouvernement, « ceux qui comptent faire passer le mensonge de ce prétendu conflit réalisent parfaitement que le peuple algérien a élu son président de manière démocratique et transparente ».

Et c’est ça, selon toujours le même responsable, « qui lui a accordé la légitimité qu’a perdu l’ancien régime, qui dirigeait le pays via des forces anticonstitutionnelles, ce qui a anticipé sa chute ».

D’ailleurs, estime Ammar Belhimer, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune est « un homme de dialogue », d’autant qu’il avait « pris ses fonctions en ouvrant le dialogue avec la plupart des partis politiques et des représentants de la société civile … afin de mettre en place un plan consensuel ».

Des allégations qui visent à justifier « la transition institutionnelle »

Le ministre de la Communication estime encore que les allégations d’une guerre de clans entre les sphères de l’État constituent des « pures rumeurs visant à attenter à la stabilité du pays, semer la zizanie et le doute au sein du peuple ».

Cela vise également à « justifier le concept ‘’de la transition institutionnelle’’ imposée à la Libye et à d’autres pays, à travers ce qui a été appelé ‘’révolutions colorées’’ qui ne sont en réalité qu’un sombre chaos et destruction massive ».

S’agissant du plan international, le ministre considère que la campagne « féroce » menée de l’extérieur contre l’Algérie fait suite à son rejet « de chevaucher la vague de la normalisation avec l’entité sioniste ».

« Les positions de l’Algérie reposent sur les considérations du droit, de la justice et de l’honneur », et l’Algérie ne s’écartera pas de sa position et ne compromettra pas ses principes, a soutenu le porte-parole du gouvernement.