«Benchikha ne m’a pas appelé pour m’en informer»
Alors qu’il était incontournable en sélection nationale depuis quatre ans, Nadir Belhadj n’est pas convoqué par Abdelhak Benchikha pour le stage et le match contre le Luxembourg. Pourtant, il n’est ni blessé ni suspendu. L’intéressé est le premier à être surpris de cette «première».
Etes-vous au courant de votre non-convocation pour le stage du Luxembourg ?
Oui, je suis au courant. Franchement, je suis très surpris. Je ne m’y attendais pas. Au contraire, j’étais impatient que le stage vienne pour retrouver mes coéquipiers et le coach qui nous avait laissé une très bonne impression et nous racheter après la déconvenue contre la République centrafricaine.
Prenez-vous cette non convocation comme une sanction ?
Pourquoi, une sanction ? Ai-je frappé quelqu’un ? Ai-je insulté ? Me suis-je battu ? Ai-je tué ?
Sanction sportive, cela s’entend, après votre mauvaise prestation à Bangui…
Si c’est pour sanctionner ma mauvaise prestation, il faudrait dans ce cas ne pas convoquer les 17 joueurs concernés par le match, puisque nous avons été tous mauvais, excepté le gardien de but. C’est comme ça que je vois la chose. Cela dit, je respecte la décision de l’entraîneur. Il est libre de ses choix. Je l’ai toujours dit. Qu’il l’ait fait pour uniquement tester de nouveaux joueurs à mon poste ou pour ne plus me faire confiance, je respecte.
Benchikha vous avait-il appelé pour vous informer de sa décision ?
Pas du tout. Il ne m’a pas appelé. Je l’ai appris aujourd’hui même par une tierce personne.
Vos coéquipiers vous ont-ils appelé pour vous réconforter ?
Non. Personne ne m’a appelé jusqu’à présent (entretien réalisé hier dans la soirée). Ni joueur, ni entraîneur, ni un quelconque membre de la FAF.
Etes-vous confiant pour un retour rapide en sélection ?
Bien sûr ! Je connais ma valeur. Les supporters me connaissent aussi et savent que je me suis toujours donné à fond en sélection, que je n’ai jamais rechigné à l’effort, que je me dépense sans compter sur le terrain. Je sais que je peux revenir. Je redoublerai d’efforts pour retrouver ma place.