Depuis qu’il a revêtu le maillot de l’équipe nationale, Nadir Belhadj a toujours répondu aux convocations des Verts. Des convocations qu’il a toujours honorées avec grand plaisir, tout en précisant qu’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le privilège de défendre les couleurs de son pays.
– Une défaite aujourd’hui à domicile face à Lekhouiya, que s’est-il passé au juste ?
– Si vous avez bien vu le match, vous avez dû constater qu’on a dominé notre adversaire durant toute la deuxième mi-temps mais qu’on n’a pas pu marquer. C’est ça le foot, on a commis une petite erreur et on a encaissé un but. Après cela on a poussé et on a réussi à revenir au score en égalisant mais malheureusement on a ensuite pris un deuxième but. Il reste encore quatre matchs et on va essayer de nous accrocher à cette deuxième place qui nous tient à cœur.
– Avez-vous suivi le match des Verts face à la Gambie ?
– Oui, oui, j’ai vu. L’équipe a très bien joué et je tiens d’ailleurs à féliciter tout le monde pour cette victoire. Les joueurs ont fait leur job, ils ont mouillé leur maillot. C’est bien pour eux et pour l’Algérie cette victoire contre la Gambie.
– De nouveaux joueurs ont disputé ce match…
– Oui c’est une nouvelle équipe avec une nouvelle génération qui arrive. On ne va pas rester tout le temps avec les mêmes noms quand même. Toutes les équipes du monde changent. Il y a des supers joueurs qui arrivent après nous et c’est vraiment bien. Il y a de la motivation, de l’envie et un coach qui a remanié l’équipe : plus de cadres, plus de stars et c’est vraiment une bonne chose et c’est bien pour tout le monde.
– On a entendu dire aujourd’hui (NDLR : entretien réalisé dimanche soir) que vous auriez demandé à Halilhodzic de ne plus vous convoquer ?
– Non, non je n’ai pas parlé avec lui aujourd’hui. J’avais un match super important…
– Non, non, l’information nous est parvenue aujourd’hui…
– Franchement je n’ai rien à dire là-dessus.
– Allez-vous revenir en sélection ?
– Demandez au coach. Moi je suis là je travaille et puis c’est tout. Si le coach me convoque je viens, s’il ne me convoque pas je pars en vacances comme tout le monde… J’avais des soucis à régler, à présent tout va pour le mieux. Comme je l’ai déjà dit il y a une génération qui arrive, l’équipe a fait un bon résultat et je ne pense pas que le coach va changer l’équipe. Donc, on verra bien…Tranquille.
A. B.
Son cœur balance…
Depuis qu’il a revêtu le maillot de l’équipe nationale, Nadir Belhadj a toujours répondu aux convocations des Verts. Des convocations qu’il a toujours honorées avec grand plaisir, tout en précisant qu’il n’est pas donné à tout le monde d’avoir le privilège de défendre les couleurs de son pays. La seule et unique fois qu’il a demandé à en être dispensé fut lors du dernier stage et cela pour des raisons personnelles. Une requête que le coach national avait acceptée. Néanmoins, et comme annoncé dans nos colonnes, hier, on croit savoir que le défenseur d’Al Sad aurait demandé au sélectionneur national de ne plus le convoquer. Une information que le joueur ne confirme pas dans l’entretien qui nous a accordé, dimanche soir, et que nous avons publiée aujourd’hui puisqu’il précise tout simplement que son avenir en équipe nationale dépendra totalement de Vahid Halilhodzic : «Si le coach me convoque je viens, sinon je partirai en vacances comme tout le monde.» Le moins qu’on puisse dire, c’est que Nadir Belhadj, à travers ses propos, se prépare déjà à ne plus figurer dans la liste des convoqués. En effet, son discours a beaucoup changé. Il y a un an, tout le monde se rappelle la colère qu’avait piquée Belhadj lorsque Benchikha l’avait injustement écarté, il avait fait des déclarations plus que fracassantes. Aujourd’hui, Belhadj et de façon très zen, comme s’il se rendait à l’évidence, même si beaucoup pensent qu’il peut encore donner aux verts, affirme que si Vahid Halilhodzic ne le convoque pas pour le mois de juin, il prendra la chose du bon côté et partira en vacances. L’autre point sur lequel Belhadj insiste beaucoup, c’est celui de la nouvelle génération qui renferme de très bons éléments en déclarant : «Vous savez toutes les équipes du monde changent, nous avons de superbes joueurs qui arrivent et c’est tant mieux. Nous ne sommes pas éternels.» Une autre façon de se dire qu’il n’a plus sa place en équipe nationale, bien que beaucoup de gens soutiennent le contraire. Enfin, Nadir Belhadj termine sur un point important, à savoir qu’on ne change pas une équipe qui gagne : «L’équipe a gagné face à la Gambie et je ne pense pas que le coach effectuera des changements.» Comme si le défenseur algérien savait déjà qu’il ne sera pas convoqué. Ainsi donc, une chose est sûre, même si Nadir Belhadj évite de parler de sa retraite internationale, à travers son discours on comprend bien qu’il s’y prépare sérieusement. A. H. A.
