L’ancien leader du « front islamique du salut » dissout, Ali Belhadj a refusé de récupérer la dépouille de son fils Abdelkahar tué alors qu’il essayait d’exécuter une opération terroriste.
Belhadj a été officiellement informé par le procureur de la république près le tribunal de Boumerdes que le rapport d’expertise médicale confirmait la mort de son fils, mais a demandé une « contre expertise »
Belhadj a officiellement été informé que son fils Abdelkahar était l’un des trois jeunes à avoir été tué lors de l’embuscade tendue par les services de sécurité près de Thénia dans la wilaya de Boumerdes, le 25 juillet dernier, lorsqu’il a été reçu avant-hier par le procureur de la république, qui lui a également a remis le rapport de la police scientifique qui évoque la mort de Abdelkhabar lors de l’embuscade. Belhadj a refusé de signer le procès verbal, qui lui a été présenté par le procureur, et relatif au permis lui permettant de récupérer le corps de son fils à la morgue de Thénia, ou il a été tué. Déclarant à El Khabar qu’il consultera les plus grands avocats pour trouver des bases juridiques pour introduire un recours sur l’expertise médicale et demander « une contre expertise » qui confirmera si c’est réellement le corps de son fils ou non. Belhadj a indiqué qu’il a refusé de récupérer le permis et d’aller à la gendarmerie de Thénia « parce que je ne crois pas à la version du pouvoir…j’ai été porté disparu pendant cinq ans aux yeux de ma famille qui venait me rendre visite en prison ou on lui disait que je n’y étais pas alors que j’étais à l’intérieur ». Selon les services de sécurité, les trois jeunes qui se sont fait explosés ce jour-la, sont Abdelkahar Belhadj, et deux autres jeunes, l’un d’eux d’un quartier de Kouba et le deuxième d’un quartier de Bachdjerrah à Alger, Belhadj n’a écarté l’idée de recourir à un centre d’expertise internationale « lorsqu’ils ont été tué leurs corps ont été déchiquetés, comment alors identifier les corps dans ce cas ? ».