Belhadj officialise aujourd’hui son transfert à Al-Sadd Il opte pour les pétrodollars

Belhadj officialise aujourd’hui son transfert à Al-Sadd Il opte pour les pétrodollars

Nadir Belhadj, le latéral gauche de l’équipe nationale, est arrivé hier à Doha à 14h. Il était accompagné par son neveu Zakaria Belhadj.

Il a été accueilli par l’administrateur du club, Mohamed Saïd, et le directeur du site officiel du club, Ahmed Al Ansari. Un accueil chaleureux lui a été réservé avant d’être emmené dans l’un des plus prestigieux hôtels de la capitale du Qatar. Aucun contact avec la presse locale n’a été envisagé.

Les qataris veulent d’abord qu’il passe une visite médicale et le présenter par la suite aux gens des médias. La signature du contrat se fait toujours en présence des journalistes. Ces derniers sont convoqués au siège du club aujourd’hui pour assister à la cérémonie de l’officialisation de Nadir Belhadj chez celui qu’il appellent «le meilleur club d’Asie». La signature du contrat ne sera donc qu’une formalité puisque les dirigeants qataris ont tout réglé avec lui avant sa venue à Doha.

Un contrat juteux lui a été proposé dans la mesure où en plus d’une somme conséquente, il aura droit à plusieurs avantages. La direction du club mettra à sa disposition trois billets d’avion en première classe chaque année, une voiture haut de gamme et un logement dans le quartier le plus chic de Doha.

Il passera aujourd’hui la visite médicale

En attendant de rejoindre sa nouvelle équipe en Europe où elle effectue sa préparation d’intersaison, Belhadj passera sa visite médicale ce dimanche à Aspetar, un endroit qu’il connaît que bien. C’est le site d’Al-Sadd qui a rapporté l’information hier. La visite médicale n’est en réalité qu’une autre formalité qu’exécutera Belhadj.

les dirigeants de ce club n’ont pas attendu que l’international algérien passe la visite médicale pour finaliser avec lui. Celle-ci ne sera qu’une simple formalité. Il sera vraisemblablement présenté à la presse ce dimanche ou au plus tard lundi. Les dirigeants du club estiment qu’ils ont réussi un grand coup en faisant signer l’un des meilleurs joueurs de l’équipe nationale d’Algérie.

Nadir opte pour les pétrodollars

Le choix de l’international algérien, Nadir Belhadj, d’opter pour une équipe qatarie d’ Al-Sadd a surpris, voire choqué, pratiquement tous les supporters de l’EN.

Annoncé pendant plusieurs semaines, plutôt depuis plusieurs mois, dans les clubs les plus prestigieux d’Europe, entre autres Barcelone, Liverpool, l’Inter de Milan et la Lazio de Rome, le latéral gauche des Fennecs a finalement atterri au Qatar, un pays où les pétrodollars coulent à flots. Quels que soient les arguments qu’il donnera, son choix a déçu les férus de l’équipe nationale qui s’attendaient à tout, sauf qu’il rejoigne Al-Sadd.

A 28 ans, Nadir pouvait patienter encore pour trouver un club de son envergure. Les Algériens considèrent qu’il aurait dû privilégier l’aspect du challenge que l’argent.

Après toutes les bonnes choses qu’il a montrées lors du Mondial sud-africain, l’ex-latéral gauche de Portsmouth a reçu des offres de grands clubs européens. Il est vrai que le championnat qatari est beaucoup moins médiatisé et Belhadj risque de sombrer dans l’oubli.

Un salaire juteux

Même si rien n’a filtré sur la transaction, on croit savoir qu’il percevra une mensualité faramineuse. Il touchera aussi un pourcentage sur les 7,5 millions d’euros déboursés par la direction d’ Al-Sadd pour racheter son contrat. En plus, il aura doit à d’autres privilèges.

On ignore au juste le montant qu’il percevra, mais il sera vraisemblablement conséquent. Cela dépendra de l’accord qu’il a passé avec les dirigeants de Portsmouth. Il faut dire que même les responsables de Sedan bénéficieront d’une quote-part, puisque c’est eux qui l’ont formé. Ce qui est certain, c’est que les Qataris n’ont pas lésiné sur les moyens financiers pour enrôler l’un des meilleurs arrières gauches au monde.

Les pays du Golfe sont devenus ces dernières années la destination privilégiée des stars internationales du football en fin de carrière pour s’assurer une retraite dorée. Belhadj qui, pourtant, peut jouer encore durant au moins trois ans au haut niveau, en a profité de la première occasion qui lui a été offerte. Il se dit très content de rejoindre le meilleur club d’Asie, du point de vue challenges, avec lequel il ambitionne de remporter le titre du champion dès sa première saison.

La voiture personnelle du Cheikh l’attend à l’aéroport

A son arrivée à l’aéroport de Doha, Belhadj a été emmené directement dans la voiture du Cheikh Al Thani, président d’Al-Sadd et membre de la famille princière. Personne ne sait où il a été conduit.

Un choix critiquable

l Par M. Stitou

En fin de compte, Nadir Belhadj a dû se plier à la décision de son club, Portsmouth, qui refusa de lâcher du lest en dépit des menaces du joueur.

Le feuilleton Belhadj ne dura que le temps d’un week-end avant que son transfert dans le pays des pétrodollars ne soit officialisé. Ainsi, Al-Sadd a racheté son contrat au prix de 7,5 millions d’euros, un contrat pour lequel notre international passera 30 mois au Qatar ou presque (il n’est pas à écarter qu’au bout de six mois, il reviendrait dans le Vieux continent), paraît-il, le club qatari a pu s’adjuger les services de Belhadj à la suite de l’accord donné par l’un de ses agents qu’il avait lui-même mandaté pour négocier à sa place, alors qu’au départ, il menaçait d’engager un bras de fer avec Portsmouth. Belhadj a dû faire marche arrière, piégé par l’accord signé par l’un de ses agents. Il finit par se rendre à l’évidence, lui et son avocat, qui tenta durant les dernières 48 heures de faire capoter le transfert de son client au Qatar, que c’était trop tard, un choix qui surprit plus d’un d’ailleurs, car à 28 ans, on se demande si notre international n’a pas fait le mauvais choix de sa carrière.

Toujours est-il que cette décision n’a pas surpris ceux qui suivent sa carrière depuis ses débuts. «En 2008, alors qu’il était à Lyon, malgré la rude concurrence avec Fabio Grosso, il jouait de temps en temps, et le conseiller du président Aulas, en l’occurrence Bernard Lacombe, lui avait assuré qu’il bénéficierait de plus de temps de jeu au retour.

Hélas, il n’a pas pris en considération ce conseil en optant au mercato hivernal pour Lens. A la fin du championnat, ce club a été relégué en D2 et Lyon remporta un doublé», rappelle un de ses proches, visiblement déçu de le voir prendre une direction où il risque de régresser dans son niveau.

La rue sous le choc

Depuis que la nouvelle de son transfert au Qatar a été ébruitée dans le camp des supporters, on éprouve un sentiment d’incompréhension et de regrets. «Ce n’est pas possible, il vient de signer là-bas», s’écria un de ses admirateurs qui pensait au départ que c’était «un canular d’une certaine presse réputée pour ce genre de coup.

Lorsque j’ai su qu’il venait d’être transféré officiellement à Al-Sadd, je me suis dis alors que c’était foutu pour sa carrière», critique le même admirateur qui n’est pas le seul à avoir cet avis. En effet, ils sont nombreux à voir son transfert comme un signe de descente aux enfers.

Ce qui est vraiment dommage pour un élément dont le talent et l’âge ne devaient en aucun cas l’envoyer dans un championnat aussi dévalorisant où généralement n’y viennent d’Europe que les joueurs trentenaires proches de la retraite.

Ses aveux sur le site d’Al-Sadd

Dès son arrivée, hier, à Doha, le latéral gauche des Fennecs, Nadir Belhadj, s’est exprimé sur le site de sa nouvelle équipe, Al-Sadd en l’occurrence.

Il a déclaré d’emblée au directeur de ce site électronique, Ahmed Al Ansari, qu’il est très heureux de rejoindre un club de la dimension d’Al-Sadd. «Je ne peux vous décrire ma joie en faisant partie de l’effectif d’Al-Sadd, un prestigieux club non seulement au Qatar, mais aussi en Asie», a-t-il indiqué à Ahmed Al Ansari.

«J’en sais beaucoup sur le championnat qatari qui renferme de grands joueurs»

Sur le niveau du championnat qatari, le désormais ancien international algérien de Portsmouth affirme qu’il connaît beaucoup de choses sur ce championnat. «Je connais très bien ce championnat qui renferme de grands joueurs au monde», soulignera Belhadj.

«C’est moi qui ai choisi Al-Sadd et Portsmouth ne m’a pas forcé à venir»

Questionné sur la véracité des informations selon lesquelles il aurait refusé de rejoindre Al-Sadd après que le site ait annoncé le rachat de son contrat par les dirigeants qataris, le latéral gauche des Fennecs a révélé qu’il n’a accordé aucune déclaration à qui que ce soit depuis plusieurs semaines. «J’étais en voyage de noces et je n’ai parlé à aucun journaliste depuis un bon moment. C’est la première fois que je m’exprime sur ma venue à Al-Sadd.

Je dois vous dire que c’est moi qui aie choisi de jouer à Al-Sadd et Portsmouth ne m’a pas forcé de venir au Qatar. J’ai négocié avec plusieurs clubs, mais mon choix s’est porté sur ce prestigieux club. Tout ce qui a été dit auparavant, c’est de la pure fabulation», a-t-il expliqué.

«J’ai déjà joué avec Keita à Lyon»

Après avoir officialisé son transfert, l’ancien sociétaire du club anglais a déclaré qu’il se donnera à fond afin d’avoir ses automatismes avec le groupe le plus vite possible. «Je ne rechignerai pas sur l’effort pour avoir les automatismes avec les autres joueurs pour que l’équipe soit prête. Je connais bien l’international ivoirien Abdelkader Keita avec lequel j’ai déjà joué à Lyon», affirme-t-il.

«Je promets au public le titre et la coupe du trône»

A la fin de sa déclaration, Belhadj a promis aux supporters d’Al-Sadd que leur équipe remportera le championnat du Qatar ainsi que la coupe du trône. «Je promets aux fans qu’on gagnera le titre ainsi que la coupe. Je me donnerai à 100% afin d’être à la hauteur de la confiance placée en moi», a-t-il conclu.