Le latéral gauche des Verts, Nadir Belhadj, ne s’attend guère à une partie de plaisir ce vendredi face à la Tanzanie.
Pour le nouveau joueur d’Essad Al Qatari, la fameuse débâcle contre le Malawi doit encore servir d’exemple au groupe.
Avez-vous fini par digérer la défaite en amical face au Gabon ?
Oui, cette rencontre fait partie du passé. On l’a certes perdue chez nous, mais ce n’est pas la fin du monde. En plus, c’est un match amical. A présent, on se concentre pleinement sur notre première sortie dans les éliminatoires de la CAN face à la Tanzanie. C’est un rendez-vous qu’on ne doit pas manquer.
Vous allez retrouver ce vendredi le stade Mustapha Tchaker de Blida, alors qu’il était prévu initialement à ce que vous évoluiez durant toutes ces éliminatoires au stade du 5 Juillet. Pourquoi ce changement ?
Il faut poser cette question au sélectionneur. C’est à lui de répondre. Sinon, moi en toute franchise, ça ne me pose aucun problème de jouer au stade du 5 Juillet ou ailleurs, surtout que c’est en Algérie. Alger ou Blida, pour moi c’est pareil, le plus important c’est qu’on a le soutien de notre public.
Honnêtement, ne sentez-vous pas une pression supplémentaire sur vos épaules à l’approche de ce match ?
Non, pas du tout. Après tout, ce n’est pas un match capital qu’on va jouer, même s’il est important de débuter ces éliminatoires avec une victoire afin d’aborder la suite avec beaucoup de sérénité. On est décontractés.
On a envie de faire plaisir à nos fans en leur offrant une belle victoire. Maintenant, on doit rester concentrés jusqu’au bout afin que tout se passe bien sur le terrain.
Saâdane est très optimiste pour ce match. Il est même allé jusqu’à déclarer que son équipe va démolir la Tanzanie…
Non, moi je ne vais pas tenir ce langage. Un match de football se gagne sur le terrain et pas avant. On doit être vigilants et ne pas prendre de haut cette équipe de Tanzanie.
Ça serait vraiment une grosse erreur de la faire, comme ce fut le cas par le passé face au Malawi lorsque nous avons pris contre toute attente un 3-0. Et l’exemple le plus récent date de trois semaines où nous nous sommes inclinés… (Il réfléchit). C’était contre qui rappelez-le-moi, j’ai oublié le nom de l’adversaire.
Le Gabon…
Ah oui, désolé. C’est pour vous dire que tous les adversaires sont à respecter quel que soit leur niveau. En plus, maintenant que nous sommes mondialistes, toutes les équipes veulent nous battre.
C’est une double motivation pour nos adversaires. Cela dit, nous aussi nous avons un prestige à défendre. Nous somme conscients de l’enjeu. On sait ce qu’on attend de nous, et ce qu’on doit faire sur le terrain. J’espère que notre public sera derrière nous pour nous aider à bien débuter ces éliminatoires de la CAN.
Avez-vous des informations concernant votre adversaire ?
Personnellement, je n’ai aucune idée sur le football tanzanien. Mais je pense que le sélectionneur doit avoir sa petite idée.
Racontez-nous votre nouvelle aventure au Qatar. Comment ça se passe avec Essad Al Qatari ?
Dieu merci, ça se passe très bien. Je suis content d’être là-bas. J’ai été accueilli à bras ouverts. En plus, mon adaptation s’est faite rapidement, surtout avec l’aide de mes amis Mansouri et Saïfi qui sont d’ailleurs logés au même hôtel que moi.
Ne trouvez-vous pas dévalorisant pour vous de quitter la Premier League pour aller jouer dans le championnat qatari ?
Le championnat qatari n’a pas un si mauvais niveau. Je dirais même que le niveau est bon, surtout qu’ils sont là-bas plusieurs joueurs à avoir évolué dans les grands championnats européens. C’est un choix que j’ai fait et j’espère que tout ira pour le mieux pour moi.
O. Mounir