C’est la mort dans l’âme qu’on évoque à chaque fois les blessures des joueur de l’EN. A mesure que le Mondial s’approche, les supporteurs des Verts ont fini par perdre patience, et les nerfs ont carrément lâché depuis qu’ils ont appris la série des mauvaises nouvelles qui a frappé les protégés de Rabah Saâdane. A tel point qu’on a fini par confondre entre la science et la superstition.
L’incertitude a atteint son paroxysme avec l’état de santé de Mourad Meghni et Nadir Belhadj, les deux joueurs à avoir vu leur séjour se prolonger de manière inquiétante. Au point où l’on se demande aujourd’hui s’ils seront de la partie en Afrique du Sud.
La décision sera connue ce vendredi à Doha
Aux dernières nouvelles, on saura ce vendredi si Belhadj et Meghni seront de la partie ou pas. Ce sera en présence de Rabah Saâdane et Mohamed Raouraoua que les joueurs sauront s’ils seront aptes à jouer le Mondial ou pas. C’est le docteur Chalabi qui leur en donnera le diagnostic définitif dans ce sens. Saâdane qui se trouve actuellement à l’étranger (Dubaï), ralliera la capitale du Qatar en fin de semaine et il sera rejoint par le président de la FAF et fort probablement, Walid Sadi, son homme de confiance. Le verdict sera définitif, nous dit-on.
Alors joueront, joueront pas ? On le saura vendredi.
La FAF doit au moins éclairer les supporteurs à leur sujet
En l’absence d’éléments d’information officiels sur le site de la FAF qui a préféré réduire le volet de la communication, les supporteurs se retrouvent obligés de subir les supputations des journalistes qui tentent tant bien que mal de les rassurer. Cela a conduit à une désolante fragilisation des esprits des amateurs des Verts.
Qu’ont-ils réellement subi à Aspetar ? Que disent les médecins quant à leur avenir immédiat ? Rien n’a été filtré à ce sujet. Une sorte de black-out qui ne fait qu’aggraver une situation de plus en plus tendue.
Le peuple a besoin de savoir dans quel état de forme sont ceux qui vont le représenter dans une cinquantaine de jours en Afrique du Sud. Légitimement. Mais cette situation semble vouloir se prolonger indéfiniment, comme si on devait affronter… l’Egypte une fois de plus.
