Belhadj : «Ce sera dur de jouer sans Mansouri, car on s’est habitués à lui»

Belhadj : «Ce sera dur de jouer sans Mansouri, car on s’est habitués à lui»

Quelle idée avez-vous de cette équipe slovène, à moins de deux jours du coup d’envoi de cette rencontre ?

C’est une formation qui joue parfaitement bien au ballon. On fera un bon match contre eux. On essayera de donner le maximum pour gagner. Comme vous l’avez déclaré, c’est un match extrêmement important pour la suite de notre parcours.

Quelle est la force de la sélection algérienne à votre avis ?

Ce qui fait vraiment notre force, c’est le groupe. Nous sommes très soudés sur le terrain. Moi, je pense que la clé du match sera de défendre en bloc et monter en contres.

Vous allez débuter le premier match sans la présence de votre capitaine. Comment cela s’est-il fait ressentir à l’intérieur du groupe ?

Je dirai que c’est au coach de décider. Maintenant, s’il ne joue pas, ce sera extrêmement difficile pour lui. Il s’est battu durant plus de 10 ans en sélection. Il a toujours été le capitaine n°1. Je pense que c’est difficile à digérer. Ce sera aussi difficile pour nous, car on l’écoute tout le temps et nous aurons besoin de temps pour s’y adapter.

Que représente cette Coupe du monde pour vous ?

Cela fait 24 ans que les Algériens attendent ce moment. Nous n’avons vraiment rien à perdre. C’est un rêve de jouer cette compétition. Maintenant, on doit croquer ces moments à fond. C’est un moment inoubliable. Je souhaite seulement qu’on fasse le match qu’il faut dimanche.

Le fait d’avoir des supporters africains à vos côtés pourrait être un atout, non ?

Bien sûr. C’est vraiment un plaisir. D’autant plus que nos supporters ne seront pas aussi nombreux que lorsqu’on évolue chez nous. C’est loin, puis le billet est très cher. On souhaite que les équipes africaines aillent le plus loin possible dans cette compétition, et on se montrera solidaires entre nous.

En 82, l’Algérie avait battu l’Allemagne. Le fait d’y penser vous met-il de la pression ou pas ?

Sans ça, la pression monte. Nous avons des joueurs qui n’ont jamais joué une Coupe du monde. Aujourd’hui, tout le monde a faim et a besoin de réaliser quelque chose. J’espère qu’on réussira notre première sortie.