L’émission footballistique phare de la chaîne française cryptée Canal +, «l’Equipe du dimanche», a consacré avant-hier soir dans son dernier numéro de l’année 2012, un petit reportage sur l’attaquant franco-algérien de la formation de Parme, en l’occurrence Ishak Belfodil.
Les journalistes de la chaîne se sont déplacés dans la ville italienne pour aller à la rencontre de l’ancien Lyonnais et suivre son éclosion. L’occasion pour le natif de Mostaganem de revenir sur son début de carrière avec l’OL et de parler de sa nouvelle vie parmesane. Le joueur a reconnu que le club dirigé par Jean-Michel Aulas l’a bien formé, mais qu’ensuite, les choses ne se sont pas déroulées comme il le souhaitait. «J’ai passé de très bonnes années à Lyon. Ils m’ont bien formé là-bas, mais je dois dire qu’au niveau professionnel, je n’ai pas fait grand-chose», a-t-il avoué.
«La France me manque, mais pas son football»
Passé par Genoa la saison dernière (il avait été prêté pour les six derniers mois par l’OL), Belfodil semble bien s’adapter à sa nouvelle vie italienne, en témoignent ses belles performances sur le terrain et ses cinq buts inscrits jusque-là. Le joueur affirme que l’environnement dans lequel il évolue l’aide à bien figurer : «Franchement, Parme, c’est une petite ville, mais il y a beaucoup de gens qui viennent au stade et nous encouragent».
A la question : «Est-ce que la France vous manque ?», le néoattaquant des Verts, a répondu : «Oui, la France me manque, par rapport à ma vie, ma famille et tout, mais sinon, son football, pas trop. Tout simplement parce que sur ce point-là, je me sens épanoui à Parme.»
«Le plus dur pour moi a été d’inscrire ce 1er but»
Affichant la grande forme en ce moment, après un petit passage à vide lors des dernières semaines, Ishak Belfodil reconnaît qu’actuellement, il se sent plus libéré et en confiance, ce qui lui permet de tenter des prouesses techniques et de les réussir surtout. Le joueur assure que le plus dur pour lui a été d’inscrire ce premier but en Italie (Ndlr, la saison passée, il n’avait pas réussi à marquer).
«Le plus dur, c’était ce premier but à mettre au fond des filets. Après, quand tu te débloques, ça vient tout doucement», a-t-il assuré.
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Donadoni : «Belfodil doit aussi apprendre à se comporter en vrai professionnel»
Interrogé à propos de son joueur, Belfodil, qui est en train tout doucement de prendre des galons et de devenir un titulaire confirmé au sein de cette équipe de Parme, l’entraîneur du club, Roberto Donadoni, ancien sélectionneur de la Squadra Azzura, dira : «Belfodil n’a encore rien fait, ou si peu. C’est un joueur qui a beaucoup à apprendre, pas seulement sur le plan technique, mais aussi à se comporter en vrai professionnel.» Des reproches qui interviennent, surtout, après l’incident survenu lors de la rencontre de championnat face à la Lazio de Rome, où le joueur avait tiré un penalty, pour lequel il n’était pas désigné, adressant un geste de la main en direction de son coach, l’appelant à se la fermer.
