Belaiz met en garde les fonctionnaires de la justice contre « la négligence des intérêts des justiciables »

Belaiz met en garde les fonctionnaires de la justice contre « la négligence des intérêts des justiciables »

Le ministre de la justice Tayeb Belaiz a précisé que l’article du code pénal qui condamne les écrits de presse portant atteinte au président ou aux institutions de l’état, sera retiré. Le journaliste ne sera donc plus passible de la prison mais devra tout de même payer une amende.

Le ministre de la justice s’est engagé hier lors d’une visite d’inspection à Tipaza, Boumerdes et Alger Centre de se charger du dossier de l’octroi de logements à tous les fonctionnaires du secteur de la justice qui en ont besoin, et que le ministère sera prêt à les aider à acquérir un logement selon les formules disponibles, en coordination avec les walis. Il a insisté sur le fait que le ministère fera tout ce qui est en son pouvoir pour améliorer les conditions de travail des fonctionnaires du secteur de la justice. Le ministre a également mis en garde contre, lors de l’inauguration du tribunal de Koléa contre « la négligence des intérêts des justiciables », en référence à la grogne des greffiers en raison des retards dans la promulgation des statuts et du régime indemnitaires. Le ministre a souligné à une question sur les journalistes et la possibilité de l’annulation des poursuites après la décision du président de la République portant dépénalisation du délit de presse, que la partie de l’article 144 bis du code pénal qui condamnait l’éditeur, le journaliste et le rédacteur en chef à la prison, a été retirée, mais la paiement d’une amende est toujours en vigueur.