Bel Algérie se mobilise contre le réchauffement climatique : informer, sensibiliser et agir !

Bel Algérie se mobilise contre le réchauffement climatique : informer, sensibiliser et agir !

Face à l’urgence climatique qui plane sur notre planète, Bel Algérie a décidé de prendre les devants. Filiale du groupe Bel, connu mondialement pour ses marques emblématiques de produits laitiers, l’entreprise a récemment organisé une formation inédite à destination de plusieurs médias. L’objectif ? Sensibiliser les journalistes à la gravité du réchauffement climatique et partager les solutions concrètes mises en place par Bel Algérie pour réduire son empreinte environnementale. Retour sur une initiative engagée qui mêle pédagogie, responsabilité sociétale et espoir d’un futur plus vert.

Bel Algérie n’est pas seulement un acteur majeur du secteur agroalimentaire. À travers ses marques phares comme La Vache qui Rit, Kiri, El Benna ou encore Mini Babybel, l’entreprise s’efforce de proposer des produits de qualité tout en intégrant une démarche respectueuse de l’environnement et des communautés locales.

Son engagement se traduit par des actions concrètes, comme le recyclage de plus de 80 % des déchets générés par ses usines, la mise en place de systèmes anti-gaspillage pour optimiser la consommation d’énergie, ou encore le soutien aux agriculteurs locaux afin de promouvoir une agriculture durable. L’entreprise collabore également avec des ONG et des associations telles que Food Bank, ou encore des groupes écologistes pour des campagnes de reboisement, de nettoyage de plages et de forêts. Elle vise, à l’horizon 2035, une neutralité carbone, en phase avec les engagements pris dans l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement à +1,5 °C.

Réchauffement climatique : comprendre pour mieux agir

L’un des moments forts de la formation proposée de Bel Algérie a été la mise en lumière des causes profondes du dérèglement climatique. Si l’industrie est souvent pointée du doigt, d’autres secteurs s’avèrent tout aussi polluants.

L’agriculture intensive, par exemple, est l’un des premiers émetteurs de gaz à effet de serre. Les élevages bovins libèrent d’importantes quantités de méthane, un gaz 30 fois plus puissant que le CO₂. L’usage massif d’engrais chimiques, quant à lui, produit du protoxyde d’azote, 300 fois plus nocif pour l’atmosphère. À cela s’ajoute la déforestation massive, qui réduit les puits de carbone naturels et aggrave encore le phénomène.

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Le secteur des transports constitue également un défi majeur. Les voitures à essence et diesel émettent d’énormes quantités de CO₂ et de particules fines. L’aviation, bien que représentant une petite part des trajets, est responsable d’une part disproportionnée des émissions. Même le transport maritime, pourtant discret, fonctionne au fioul lourd, un carburant extrêmement polluant.

Enfin, la gestion des déchets pose un problème croissant. Le plastique, lorsqu’il n’est pas recyclé, se dégrade en microplastiques qui contaminent les océans et la chaîne alimentaire. Les déchets électroniques libèrent quant à eux des métaux lourds dangereux, et le gaspillage alimentaire, qui concerne près de 40 % de la nourriture produite, contribue à lui seul à 8 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Un avenir en péril, des conséquences déjà visibles

Si les tendances actuelles ne sont pas inversées, la température globale pourrait grimper de 2 à 5 °C d’ici à la fin du siècle. Une hausse dramatique, synonyme de fonte accélérée des glaces, d’élévation du niveau de la mer et de disparition progressive des villes côtières. Le monde pourrait également faire face à une multiplication des catastrophes naturelles, telles que les sécheresses extrêmes, les ouragans violents ou les incendies incontrôlables.

La biodiversité est, elle aussi, menacée. Un grand nombre d’espèces animales et végétales pourraient disparaître, dans un processus comparable à celui ayant causé l’extinction des dinosaures. Et les conséquences humaines ne sont pas en reste : insécurité alimentaire, déplacements massifs de populations, tensions géopolitiques autour des ressources naturelles… le tableau est sombre.

Face à ce danger imminent, quelles sont les solutions concrètes ?

Heureusement, les pistes d’action existent. Bel Algérie, par exemple, ne se contente pas de réduire son empreinte : elle s’efforce aussi d’inspirer. Elle a entrepris de moderniser ses équipements pour optimiser la consommation énergétique de ses usines, d’opter pour des emballages recyclables, et de former ses équipes aux bons gestes pour l’environnement.

Mais au-delà des entreprises, chacun peut et doit agir à son niveau. Réduire sa consommation d’énergie, adopter les transports durables, privilégier les produits locaux et de saison, trier ses déchets, éviter le gaspillage alimentaire : autant de gestes simples, mais puissants, qui permettent de freiner la dégradation de notre environnement.

Il s’agit aussi de repenser nos habitudes. Manger moins de viande, limiter l’usage du numérique, éviter les achats impulsifs et privilégier des produits durables sont autant de choix responsables qui, mis bout à bout, peuvent inverser la tendance.

Bel Algérie lance un message fort

À travers cette formation, Bel Algérie a voulu faire passer un message clair : le changement climatique n’est plus un lointain danger. Il est là, présent, et chacun de nous détient une part de la solution. L’entreprise prouve qu’il est possible de concilier performance économique et responsabilité environnementale, à condition de s’engager pleinement.

Reste désormais à savoir si nous saurons collectivement relever le défi. Sommes-nous prêts à modifier nos comportements pour préserver ce qui peut encore l’être ? Le temps presse, mais il n’est pas encore trop tard. À nous de jouer.