Bekhti Belaib: la demande d’un prêt auprès de la Chine n’est qu’une « possibilité »

Bekhti Belaib: la demande d’un prêt auprès de la Chine n’est qu’une « possibilité »

Le ministre du Commerce,Bakhti Belaid, en marge d’une rencontre avec le Secrétaire général et les membres du bureau du secrétariat national de l’Union nationale des paysans algériens, a déclaré que la demande d’un prêt auprès de la Chine n’est qu’une « possibilité ». « C’est une possibilité dont nous avons discuté avec notre partenaire. Un gouvernement sérieux quand il parle de possibilité, c’est-à-dire qu’il ne va pas donner le résultat à l’avance, avant que son partenaire ne soit également consentant dans cette démarche. Mais diaboliser l’endettement tel qu’on est en train de le faire, me semble être une démarche qui n’est pas sensée ».

Il rappelle que « très souvent on emprunte de l’argent même quand on est riche. Ce sont souvent les Nations les plus riches qui recourent à l’endettement. C’est bien quand on sait utiliser l’argent des autres. Des crédits qui seront destinés à financer des projets utiles pour le pays ».

Il a aussi été question des autorisations attribuées à trois hommes d’affaires pour la création des raffineries de sucre, le ministre prend leur défense. « L’investissement est libre. Ce n’est pas l’État qui leur a donné des autorisations préalables pour investir. Ce sont des projets d’investissements ‘’assez vieux’’, et qui sont au stade de la réalisation.

Selon Bekhti Belaïb, les autorisations accordées à trois hommes d’affaires pour réaliser des raffineries de sucre visent à mettre fin aux tensions sur le marché de ce produit de large consommation. « C’est de mettre fin à la tension qu’a connu le marché du sucre ces derniers temps dans certaines régions du pays. J’ai dû moi-même intervenir plusieurs fois », a-t-il expliqué.

À propos  des produits concernés par les licences d’importation, le ministre a répondu : « Nous sommes en train de discuter avec l’ensemble de nos partenaires, et les produits qui seront concernés dans cette première phase, sont ceux qui pèsent lourdement sur nos équilibres, et qui nous coûtent cher en importation, tels que le béton armé, les véhicules, et le ciment. Mais nous n’hésiterons pas également à intégrer les produits agricoles ».