«Pour l’application de la loi du chahid et du moudjahid », « Pour les droits des fils de chahid », c’est par ces mots d’ordre que «Le mouvement des fils de chahids libres » organise un sit- in le 19 mars 2013 qui coïncide avec la Journée de la victoire et ce devant le siège du ministère des Moudjahidine.
Cette protestation est une autre parmi d’autres que l’organisation a déjà initiées et ce dans le but de voir la revendication principale qui a trait à la loi du moudjahid et du chahid prise en considération.
Le parcours de cette nouvelle organisation constitue un cadre rassembleur des fils de chahid, venant de l’ensemble du territoire national et ce depuis sa création le 23 octobre 2010.
M. Aït Saïd Amrane, membre actif de ce mouvement a indiqué à Mon Journal que ce mouvement est aussi représentatif que d’autres organisations telles que l’O N E C , l’Association des fils de chahids et la Fédération des enfants de chouhada .
Les objectifs du mouvement comme souhaité par l ‘ensemble des membres et adhérents de l’organisation sont l’union entre les fils de chahids, le combat afin d’arracher les droits qui sont bafoués ou ignorés par les pouvoirs publics.
Des fils de chahids qui ont occupé des postes de responsabilités n’ont pas bénéficié de l’augmentation effectuée après leur départ à la retraite. M. Aït Saïd Amrane évoquera les multiples actions menées à l’exemple de l’organisation d’un sit-in de protestation devant le siège du ministère des Moudjahidine. Il dira que le pouvoir n’est pas prêt de répondre à nos revendications. Le ministère ne daigne point répondre aux doléances exprimées par les fils de valeureux Algériens .
Ces doléances sont transmises à qui de droit par des lettres ouvertes, ainsi que par des avis, déclarations insérés dans les quotidiens nationaux. D’ailleurs, une lettre en date du 5 juillet 2011 a été adressée à son excellence le président de la République, à l’occasion de la Fête de l’Indépendance afin de porter notre voix au plus haut niveau.
Plusieurs points sont énumérés dans cette plate-forme qui fait office de feuille de route pour cette organisation. On relève parmi les revendications soulevées celles qui concernent l’amendement du premier alinéa de l’article 25 de la loi 07/99, le l’octroi pour les enfants de chahids des deux catégories sur l’échelle administrative comme stipulé à l’article 39 toujours dans le même sillage de la loi, et ce avec effet rétroactif à partir du 5 avril 1999.
Nous relevons également quelques points qui ont trait au volet social tels que la revendication de l’application effective de la loi référenciée ci-dessus et ce dans son article 44 portant l’octroi des logements aux fils de chahids, la révision de l’article 25 qui semble léser cette catégorie, car comme stipulé dans cet article et qui ne fait pas de référence sur la réversibilité de la pension aux enfant de chouhada sans faire de distinction de situation (travailleur, non actif).
De l’avis de M. Aït Saïd, cela est une autre façon de diviser les fils de chahids. Aussi, la plate forme qui a été déposée, renferme des revendications contenant 19 points qui sont circonscrits entre autre aux conditions de vie des fils et veuves de chahids. Ainsi, comme il y a lieu de l’’indiquer, celui relatif au refus catégorique de l’attribution des postes administratifs aux personnes ayant une double nationalité.
En conclusion, l’application de loi du moudjahid et du chahid est une revendication axiale, c’est à partir d’elle que découleront d’autres puisque l’ensemble de la catégorie est lésée, pour ne pas dire marginalisée. Dans la même plate-forme, les délégués de ce mouvement ont tenu à appeler quelques quotidiens de la presse écrite, à beaucoup de circonspection, tout en les invitant à ne pas verser dans des écrits relatifs aux avantages et autres allocations adjacentes dont bénéficieraient les fils de chahids . Alors que ces informations ne sont que des allégations dénuées de toute vérité. Aussi l’élargissement de l’octroi de la licence d’importation de véhicules aux fils de chahids, veuves et ayants droit celle ci devrait être appliquée stricto sensu comme notifiée à la loi de finances.
Arab Hakim