Une vue de Béjaïa (en médaillon Arlette Tiab)
La défunte Arlette Barbe, épouse Tiab, 70 ans, était originaire de Donzère (sud de la Drôme) en France.
Ce crime odieux a suscité émoi et consternation auprès de la population locale. Le domicile mortuaire n’a pas désempli depuis la triste nouvelle, en signe de soutien et de solidarité avec la famille Tiab.
Sous le choc, peinés et consternés, les Béjaouis pleurent Arlette Tiab. Une femme de coeur, brave et solidaire qui a consacré sa vie pour les actions caritatives. Etablie en Algérie, dans la ville de Yemma Gouraya depuis 1969, l’année de son union avec Boualem Tiab, l’ex-patron des Vert et Rouge, la défunte n’a jamais voulu la quitter pour le trésor du monde. Son mari, qui passe la majorité de son temps à l’étranger, ses trois filles qui habitent en France n’ont pas pu la dissuader de changer d’avis. Elle part en France juste en vacances pour rendre visite à ses filles et sa famille. Elle était simple, modeste et humble. Une femme de classe à qui toute la ville de Bougie voue respect et considération.
Pour rappel, la défunte Arlette Barbe, épouse Tiab, 70 ans, originaire de Donzère (sud de la Drôme) en France, l’épouse de l’ancien président de la JSMB, a été retrouvée sans vie, gisant dans une mare de sang, mercredi dernier à son domicile sis boulevard Bouaouina, ex-Clémenceau. Elle avait été égorgée et mutilée. Un meurtre crapuleux qui a suscité une très vive émotion dans la ville de Béjaïa. une consternation générale qui a plongé la population locale dans l’émoi total, à tel point que des dizaines de personnes se sont réunies devant le domicile du couple dès la nouvelle connue. Le domicile mortuaire, sis à Tala Merkha dans la demeure familiale du frère Boualem, Zahir Tiab en l’occurrence, a été prise d’assaut par des centaines de personnes et de familles de Béjaïa pour partager la peine avec sa famille et surtout rendre un dernier hommage à celle qui fut «la femme modèle» des Béjaouis.
Arlette Tiab était en effet une personnalité particulièrement appréciée de la ville de Yemma Gouraya, elle était présidente d’une association humanitaire, «Pouponnières», s’occupant d’enfants abandonnés. La criminelle, une jeune fille de 21 ans, répondant aux initiales A. L, qui a été fraîchement recrutée pour remplacer sa femme de ménage partie en congé de maladie pour des soins, a été écrouée avec son complice, un jeune homme, son chauffeur clandestin. Le rapatriement de la dépouilles mortelle, en France, pour rejoindre sa dernière demeure est prévu pour lundi prochain, un choix de ses filles qui veulent voir leur défunte mère reposer auprès d’elles. Repose en paix, chère Arlette, Béjaïa, la ville de Yemma Gouraya qui te pleure aujourd’hui, ne t’oubliera jamais…tu l’as tout simplement marquée à vie.