Devant l’absence d’un dénouement heureux au conflit opposant le syndicat autonome Cnapeste au ministère de l’Education nationale, l’Union des parents d’élèves de la wilaya de Béjaïa (Upewb) a décidé de s’en remettre au premier magistrat du pays, afin de lui faire part de sa «profonde inquiétude quant aux conséquences qui en découleraient».
Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, les membres de l’Union des parents d’élèves de Béjaïa ont tenu à souligner que «la situation est telle que le statu quo met en état de précarité l’école publique, et en péril l’avenir de toute une génération, voire même de la nation». «Le bras de fer qui oppose le corps enseignant, par le biais de son syndicat, aux différentes directions de l’Éducation nationale, pour des revendications socioprofessionnelles, fait planer inexorablement le spectre d’une année blanche. Et si le conflit perdure, cela influerait négativement sur les résultats scolaires de nos enfants, et, de fait, augmenterait la déperdition scolaire», écrivent les membres de l’Upewb. Avant d’ajouter que «les seuls perdants dans ce conflit, seront nos enfants, vos enfants Monsieur le Président».
Par ailleurs, ils demandent au premier magistrat du pays, «garant du respect des lois de la République, qui matérialise l’égalité des citoyens devant la loi», d’user de ses prérogatives constitutionnelles, afin de «mettre fin à cette situation anarchique, et placer l’école, comme intérêt supérieur de la Nation, qui engagerait son avenir».