Béjaïa : les habitants de Béni-Mansour espèrent une zone d’activités

Béjaïa : les habitants de Béni-Mansour espèrent une zone d’activités
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béjaiBéni-Mansour, village créé à la fin du XIXe siècle, est situé au sud-ouest de la commune de  Boudjellil, à Béjaïa, autour de la gare ferroviaire construite par l’administration coloniale dans le but de desservir, et ce à travers le chemin de fer, les trois régions qui sont : l’Algérois, le Constantinois et Béjaïa (port).

Classée au 3e rang à l’échelle nationale  après celle d’Alger (gare d’Agha) et celle d’El Harrach et ce vu l’importance de son trafic  de voyageurs et de marchandises. Béni-Mansour est une région rurale. Ses  terres sont riches en gypse et en quartz. D’ailleurs, dans les années soixante-dix, un chantier a été implanté à des fins d’exploitation d’une  mine par l’ex-Sonarem.
La localité renferme des étendues de terrains nus qui sont des atouts pour créer une zone d’activités, en sus d’un éventuel projet d’implantation d’un port sec, à côté de l’usine  de fabrication de panneaux-sandwiche appartenant au groupe Cevital  qui est leader en Afrique. Traversée par le chemin de wilaya n°47 la reliant à la Route nationale N°5, ceci dénote que la localité est dotée de voies de communication qui ne sont pas des  moindres.
Localité de 8 000 habitants vivant  dans un cadre de vie qui laisse à désirer. Par  conséquent,  au vu de l’état des lieux, les citoyens du village se sont organisés autour d’un comité de village créé lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le 05 février avec la présence de l’ensemble de la population, dans le but de débattre de la situation, de recenser  les doléances et de se concerter sur les moyens jugés nécessaires quant à  la concrétisation des revendications émises par leurs soins qui demeurent non satisfaites.
Toutefois, ces derniers ont mis fin à leur mouvement de protestation. Ce dénouement est concrétisé grâce à la réunion  de travail qui s’est tenue entre les membres de la commission de wilaya déléguée par   le wali, celle-ci est composée des membres de l’exécutif de wilaya-  et les membres du comité de village, et présidée par le chef de daïra de Tazmalt. Le procès verbal, dont  «Mon Journal» a reçu une copie,  mentionne que le dialogue a concerné      l’ensemble des points soulevés par la population.  Des  réponses furent  apportées  et  des décisions  prises par les différentes parties chacune dans son domaine de compétence.
A l’exemple de la dotation du village en gaz de ville dont les travaux seront lancés au mois de juillet, alors que les travaux de réfection du tronçon de la route seront entamés début du mois de mai, accompagné d’une interdiction temporaire pour certains tonnages. Celle-ci sera établie par arrêté.
Une passerelle sera réalisée afin de permette aux riverains de la voie ferrée de longer le chemin de fer sans s’exposer aux dangers récurrents. Quant à la zone industrielle, les membres de la société civile ont été informés du décret de création de ladite zone qui est apparue dans  le Journal Officiel en date du 23/12/2012.
Cela, en plus  de l’entretien par une équipe de  l’agence Sonalgaz  des pilons électriques qui dataient depuis 1950  afin d’éviter des masses et autres charges électriques sur les supports. Les représentants de la société civile sont satisfaits de l’engagement  pris par les autorités.
Il y  a lieu de signaler que les membres de  la commission de wilaya accompagnés  du chef de daïra ont sillonné la route  du village afin de constater l’état des lieux sujet  de cette visite et qui ont fait l’objet de moult doléances auprès des autorités. Un espoir renait après cette entrevue auprès de  la population.
Arab Hakim