Les habitants de la commune d’Ighram, dans la wilaya de Béjaïa, ont procédé hier pour la troisième fois consécutive à la fermeture du siège de leur APC pour réclamer «le lancement immédiat» des travaux de réalisation d’un lycée inscrit au profit de cette municipalité.
Le retard enregistré dans le démarrage des travaux de ce projet est dû, selon le P/APC d’Ighram, à une opposition citoyenne sur le terrain retenu pour abriter ce lycée, dont le montant de réalisation s’élève à 32 milliards de centimes.
«Nous avons fait un choix de terrain qui a été malheureusement contesté par des citoyens», a-t-il expliqué. En l’absence de terrains relevant de l’Etat, une autre assiette foncière appartenant à un particulier a été proposée pour recevoir cet établissement scolaire, mais le coût exigé par le propriétaire du terrain a été refusé par le wali de Béjaïa, qui l’a jugé trop élevé :
«On nous a proposé l’achat d’un terrain privé pour y construire ce lycée faute d’assiette foncière étatique. Toutefois, le prix demandé, soit 20 000 DA le m2, est exorbitant», a affirmé le premier magistrat de la wilaya.
Riad Madi