– L’association universitaire GEHIMAB (Groupe d’Etudes et de recherches sur l’Histoire des Mathématiques à Bougie), a soufflé, hier, samedi, sa 20e bougie.
Selon plusieurs témoignages, cet événement marque une halte sur un itinéraire, jalonnée de recherches et d’activités scientifiques dont la pertinence lui a valu, une reconnaissance mondiale. Cité dans des articles de presse dans des revues prestigieuses, à l’instar du « Cambridge journal », désignée chargée de mission spécifique auprès d’organisme, émissaire auprès de nombres de municipalités européennes, dont Valence (Espagne), Alghero (Italie), Bordeaux (France) et Portimao (Portugal), membre d’une foule de jurys dans des concours nationaux (architecture, affaires religieuses, environnement, etc.), l’association universitaire GEHIMAB, ne laissent pas indifférent et force le respect.
A Béjaïa, elle reste l’association la plus en vue, étant engagée sur une multitude de registres, dont la quintessence, reste entièrement dédié à l’histoire et à la mémoire. S’étant consacrée dés sa création à l’histoire des mathématiques à Béjaïa, marquée, au 13e siècle, par le transfert des chiffres arabes en Europe, grâce à Léonardo Fibbonnaci, étudiant et résidant avec sa famille, dans la capitale des Hammadides, l’association s’est retrouvée vite débordée par l’abondance de sujets, l’obligeant ainsi, à revoir complètement sa stratégie.
En quelques années, une foule de thèmes, de personnalités, d’événements, absolument méconnus ont été exhumés, remis au goût du jour et reconnectés entre eux, donnant à l’histoire du pays et de la région une chronique cohérente, et surtout rétablie dans son déroulement.
Des princes Hammadites, à l’exil à Béjaïa du président portugais Manuel Teixeira Gomes, en 1936, tout a été fouillé, travaillé, réfléchi, et restitué au grand public, par le biais, de récurrents colloques, séminaires ou de prosaïques séances d’information. Un travail de fourmi qui lui a valu en 2006, une thèse de doctorat, sur ses activités, à l’École des hautes études de Paris. Aussi l’opportunité de cet anniversaire, par delà la pause effectuée pour faire le point sur l’itinéraire parcouru et celui qui reste à faire, a constitué également une occasion pour rendre hommage et rappeler au souvenir de tous, ses nombreux adhérents, disparus. Une quarantaine de ses membres, éparpillées autant en Algérie qu’à l’étranger, (Tunisie, France, Italie, Espagne) ont du tirer leur révérence, non sans avoir contribué au rayonnement de l’association.
R. L. / APS