La nécessité d’attribuer ce marché par la procédure de gré à gré a été le souhait formulé par les participants à la rencontre de présentation.
Le début des travaux de la réalisation de la pénétrante autoroutière de Béjaïa pourrait intervenir à la fin du premier semestre de l’année 2013 si toutes les conditions sont réunies, c’est ce qu’a indiqué, jeudi dernier, le secrétaire général de l’Agence nationale des autoroutes, M.Khaldi, lors de la présentation de l’étude de l’avant-projet de cette pénétrante autoroutière. La nécessité d’attribuer ce marché par la procédure de gré à gré a été le souhait formulé par les participants à la rencontre de présentation de l’étude de l’avant-projet, présidée par le wali, jeudi dernier au siège de la wilaya en présence du secrétaire général de l’ANA, des chefs de daïras et directeurs, des députés ainsi que les représentants de la société civile et la presse. Ça ne sera pas une exception puisque d’autres marchés ont été confiés par la même formule. Aussi bien le chef de l’exécutif que le secrétaire général de L’ANA, il est impératif de se mobiliser pour lever toutes les entraves qui se dresseront sur le chemin de la réalisation de ce projet. Le wali a, à ce titre, saisi l’occasion pour inciter les députés et sénateurs afin d’intercéder auprès de qui de droit, notamment le chef du gouvernement, pour faciliter cette option, qui reste l’unique voie de salut pour lancer rapidement les travaux de réalisation de ce projet ô combien important pour désenclaver la ville de Béjaïa et son port particulièrement vers l’intérieur du pays. Outre l’option de gré à gré, le wali a insisté sur la nécessité, voire l’urgence de régler la situation des nombreuses carrières d’agrégats qui demeurent bloqués par les oppositions de citoyens.
Des oppositions, qui risquent également de freiner la réalisation de la pénétrante, a-t-il averti, lors de la présentation de la situation du secteur des travaux publics. Alors que les pouvoirs publics ont dégagé l’enveloppe nécessaire de 830 millions de centimes pour les indemnisations, il reste aux élus, qu’ils soient locaux ou nationaux, de jouer pleinement leur rôle en tant que représentants de la population pour lever tous les obstacles. C’est primordial car des entraves et autres obstacles, il y en aura sachant la nature juridique du foncier au niveau de la région, mais aussi ces oppositions citoyennes, qui se font récurrentes, pour le plus simple projet public. C’est donc parti. Le projet de la pénétrante autoroutière, port de Béjaïa- autoroute Est-Ouest, prend sérieusement forme. Un pas géant a été fait. L’étude de l’avant-projet a été achevée. Elle a été présentée, jeudi matin, au siège de la wilaya par les cadres de l’Agence nationale des autoroutes et le bureau d’études sud-coréen devant l’exécutif de wilaya, les chefs de daïras concernés, les députés, sénateurs et la presse locale. Ce projet, qui a fait couler beaucoup d’encre, est prévu sur un tracé de 100 kilomètres. Il reliera la wilaya de Béjaïa à l’autoroute Est-Ouest, à partir du port jusqu’à la ville d’El Adjiba, dans la wilaya de Bouira, qui comprendra un tunnel de 1 100 mètres au niveau de Sidi Aïch, quatre ouvrages d’art, six échangeurs, 13 viaducs et quatres aires de stationnement. On prévoit de lancer les travaux par le tunnel, qui prendra le plus de temps au même titre d’ailleurs, que les autres ouvrages. Le tracé étant retenu, le projet de la pénétrante prendra forme d’ici la fin du premier trimestre de l’année 2013 si toutefois la formule de gré à gré aboutit car, a-t-on expliqué, les appels d’offres prennent énormément de temps. Un facteur qui manque terriblement pour concrétiser ce projet.
La réalisation de la liaison autoroutière ne manquera pas de se traduire positivement sur l’économie locale. Outre les incidences positives sur le port de Béjaïa qui a réalisé, cette année, une performance jamais atteinte depuis sa création, il est utile de noter cette amélioration sur la fluidité du trafic routier. La saturation des axes routiers reste la tache noire de la wilaya vers toutes les directions.