Les syndicalistes, affiliés à la centrale syndicale UGTA, au niveau des impôts de Béjaïa ont tenu une réunion d’évaluation suite au mouvement de grève, qui a paralysé le secteur trois jours durant.
En effet, les travailleurs des impôts à Béjaïa ont observé une grève de trois jours, soit les 20, 21 et 22 avril dernier. Une grève, au demeurant suivie à hauteur de 98%, selon un membre de la section syndicale.
L’action a été décidée, a-t-on rappelé, lors de la réunion de la section syndicale, tenue le 8 mars dernier, au siège de la direction. Un préavis de grève avait été déposé auprès de la direction où l’on a, en outre, fixé un délai d’un mois à l’administration pour répondre aux doléances des travailleurs, faute de quoi, la section syndicale allait être «obligée d’entreprendre des actions plus musclées».
La plateforme des revendications des travailleurs comprend entre autres «l’augmentation des salaires de 40% ; la révision de l’imposition à la baisse en matière d’IRG et le passage automatique au grade supérieur pour les agents accumulant une expérience de 10 années.
Il est également question de la révision du classement des catégories pour tous les agents, la révision de la prime de rendement de façon à ce qu’elle rivalise avec les 50% du salaire et l’unification des primes et autres pour les agents des corps communs au même titre que les agents du corps technique».
L’on ignore, pour l’heure, si l’administration a pris acte des revendications exprimées par la majorité de travailleurs ayant adhéré au mouvement de grève. Wait and see
Salim Aït-Sadi
