Le plan d’action s’articule autour de quatre axes culturels: les grandes manifestations culturelles, les programmes d’animation culturelle spéciaux, les programmes de célébration des journées et des fêtes nationales et universelles et les programmes divers.
Avec l’avènement de la nouvelle année, la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa a rendu public son plan d’action annuel concernant les grands axes de ses activités culturelles et artistiques qu’elle compte tenir durant l’année en cours. Ce plan d’action s’articule autour de quatre axes culturels: les grandes manifestations culturelles, les programmes d’animation culturelle spéciaux, les programmes de célébration des journées et des fêtes nationales et universelles et les programmes divers. Selon le communiqué transmis par la direction de la Maison de la culture, ce programme vise «à créer un rapprochement entre le large public sans distinction et le produit culturel sous différents aspects».
Ainsi, sur le chapitre relatif à l’organisation des grandes manifestations culturelles, on citera à titre d’exemple, la première édition des journées cinématographiques du court-métrage, la quatrième édition du Salon du livre de Béjaïa, la deuxième édition du Salon des arts plastiques, la première édition du Salon national de la photographie, la première édition des journées théâtrales du One Man Show, etc… en plus des programmes d’animation spéciaux, qui concernent les vacances scolaires, aussi bien d’hiver, de printemps que d’été, le programme spécial Ramadhan, et le grand Festival culturel local de la musique et la chanson kabyles, deux grandes stations qui constituent une grande activité de la Maison de la culture.
Ainsi, pour mettre en marche ce plan d’action, la direction de la Maison de la culture Taos Amrouche de Béjaïa a lancé à partir du week-end dernier sa première édition des Journées cinématographiques de Béjaïa du court- métrage amateur, du 28 au 30 janvier 2016, en hommage au défunt Mohamed Hamlaoui, ancien directeur de la cinémathèque de Béjaïa.
Le programme comprendra des projections/débats de courts métrages en présence de leurs réalisateurs, des tables rondes sur le cinéma algérien animées par des spécialistes dans le domaine.
«L’objectif de ces journées est de faire découvrir les talents cachés de nos cinéastes-amateurs aussi bien au niveau local et national, puisque plusieurs films de réalisateurs amateurs d’Annaba, Souk Ahras, Alger, Oran, Sétif, Oum El Bouaghi, Tizi-Ouzou, Tindouf, Constantine,… sont conviés à ces premières journées cinématographiques de la Maison de la culture» nous confiera Hakim Abdelfettah le responsable désigné de l’administration organisatrice.
En effet, pour la première journée, soit jeudi dernier, plusieurs films étaient au menu de ces journées cinématographiques, tels «Black hol in time», de Nassim Mecherafi de Béjaïa, d’une durée de six minutes, «La honte», de Khaled Bounab d’Alger, d’une durée de 15 minutes, «Information» de Smaali Nora venue d’Oum El Bouaghi d’une durée de deux minutes, «Le sang des Innocents» d’Abderahman Harrat d’Annaba avec une projection de six minutes, «Dam3at farah» de Nacera Magharbi d’Oran, pour un film de cinq minutes, et «Makach Kifech/no way», d’Aïssa Djouamaâ qui viendra de Souk Ahras avec un film de onze minutes.
Pour le deuxième jour de ces journées le public cinéphile de Béjaïa a eu droit à un autre riche programme avec «Le labyrinthe» de Fatma Khali de Tizi Ouzou pour une projection de sept minutes, «Jusqu’au Bout» de Nassima Louail venue d’Alger pour son film de quinze minutes, «A blind’s memories» d’Amine Kalfat de M’sila pour une projection de dix minutes, suivi de «I want my color» de Lounis Yousri de Batna, pour un film de près de sept minutes.
Yacine Hadj Henni, de Chlef, présentera quant à lui son film de six minutes intitulé «Wahid», tandis que Mami Djahid de Médéa présentera «Fin de vie» d’une durée de six minutes et Farid Noui de Sétif qui présentera «Séquence», un film de trois minutes.
En plus des projections, le programme comporte plusieurs activités, des tables rondes, des master class et des projections-débats autour de films ou de thèmes particuliers, autour de la problématique du court métrage et son évolution en Algérie.