Rien ne va plus au Mouvement populaire algérien (MPA). Plusieurs cadres élus et militants viennent de jeter le tablier. Ce départ massif et collectif trouve sa raison d’être dans le choix de l’élaboration «en catimini» de la liste représentant le parti aux élections législatives du 4 mai prochain. Le choix opéré par la direction nationale du parti est considéré comme «un mépris à l’égard des structures locales».
«Qu’il me soit permis par la présente lettre de vous signifier ma démission du MPA à compter de ce jour, cessant ainsi toute activité dans les instances de ce parti pour lequel je crois avoir donné le meilleur de moi-même et avoir été honnête et loyal aux principes du parti pendant ma militance», écrit dans sa déclaration, Yacine Ramdani, maire de Oued Ghir, un des cadres démissionnaires, ajoutant que «cette décision est motivée par l’absence de concertation dans la confection de la liste du parti pour les prochaines élections législatives au niveau de la wilaya de Béjaïa». On parle d’une véritable saignée au sein du parti de Amara Benyounès, qui compte à la faveur des dernières élections locales plus de 60 élus.
