Bedoui, Belaiz et Bensaleh ont pour mission de régénérer le système !

Bedoui, Belaiz et Bensaleh ont pour mission de régénérer le système !

Bouteflika a démissionné comme l’a voulu l’armée, sois dans le cadre constitutionnel (application de l’article 102) donc l’intérim du chef de l’Etat sera assuré par le président du Conseil de la nation et le gouvernement en place reste jusqu’à l’élection d’un nouveau président sous la supervision du Conseil constitutionnel.

Noureddine Bedoui, Tayeb Belaïz et Abdelkader Bensalah même si leurs prérogatives seront limitées, logiquement ils devraient hériter de la transition .

Le Premier ministre Noureddine Bedoui n’a pas plus de chances d’être accepté car il fait figure de novice dans le système. Cet énarque a occupé son premier poste « politique » en 2013 seulement, quand il a été nommé ministre de la formation professionnelle dans le gouvernement Sellal. Un ministère où un certain Nacer Bouteflika exerçait comme secrétaire général.

Malgré son rejet par la rue, il a été maintenu lorsque la composante du nouveau gouvernement a été annoncée deux jours avant la démission de Bouteflika.

Tayeb Belaïz  fait partie des nombreux responsables originaires de Tlemcen promus par Bouteflika à son arrivée au pouvoir. Avant 1999, Belaïz était magistrat. Sa carrière connaitra une ascension fulgurante à partir de cette année-là.

Belaïz a prouvé à Bouteflika qu’il ne s’était pas trompé en lui faisant confiance car Tayeb Belaïz n’a pas bronché aux  appels incessants à déclarer l’empêchement du président pour raison médicale, Il est resté fidèle jusqu’à ce que ce dernier lui remette en mains propres sa lettre de démission.

Abdelkader Bensalah est originaire de Tlemcen, journaliste de profession qui devrait présider le pays pendant 90 jours. Il lui sera difficile de résister aux pressions dans la période à venir car il est  âgé (77 ans) et malade.