Par ailleurs, il a précisé que la situation économique actuelle ne nécessite pas de loi de finances complémentaire et que tout a été dit dans la LF-2016, contrairement à l’opinion de certains experts.
Il a également loué l’opération de l’emprunt obligataire national, se disant satisfait des résultats de cette initiative du gouvernement pilotée par le ministre des Finances, mais reste sceptique sur sa portée auprès des barons de l’informel.
Déjà par le passé, quand les banques proposaient 7% pour les dépôts de l’argent de l’informel, il n’y avait pas foule aux guichets des établissements financiers, alors maintenant avec 5% proposés par ces obligations, il n’y en aura pas autant… voila toute la contradiction.
Qu’en plus, il serait difficile de faire revenir l’argent de l’informel dans le circuit légal, du fait que les détenteurs de ces fonds ont des convictions religieuses leur interdisant la plus-value générée par ces obligations.
En outre, il n’est pas contre que l’Algérie contracte un prêt, à l’instar de ce qui se fait de par le monde, mais uniquement pour des investissements créateurs de richesses et d’emplois, tout en notant que la dette extérieure de l’Algérie est de 4.5 milliards de dollars.
Le huitième président de la Commission des finances a fustigé l’importation de véhicules, ce qui aurait épargné à l’Algérie une perte de 4 milliards de dollars, une réduction de 75% de toutes les importations.
Il a également appelé à booster les secteurs de l’industrie, de l’agriculture et du tourisme, ce qui créera une valeur ajoutée à notre économie, tout en insistant à supprimer le soutien des prix des produits de base, qui coûtent au Trésor public l’équivalent de 1800 milliards de dinars par an, mais qui ne profitent qu’aux nantis et aux ministres et l’abrogation de la règle 51/49 qui freine le flux des investissements directs étrangers.