Béchar la ville historique de l’art saharien, Le trésor touristique des gravures rupestres de Taghit

Béchar la ville historique de l’art saharien, Le trésor touristique des gravures rupestres de Taghit

Béchar, la nouvelle destination des jeunes Algériens

Cette perle rare parmi les plus belles oasis du monde.

Si la ville de Béchar est réputée pour son calme et son style saharien moderne qui inspirent la tranquillité et la paix à ses habitants ainsi qu’aux visiteurs et touristes qui sont pratiquement éblouis par l’hospitalité légendaire bécharoise, la commune enchanteresse la plus connue du désert est l’oasis de Taghit. Cette perle rare parmi les plus belles oasis du monde, constitue désormais, la nouvelle destination des jeunes Algériens qui optent pour cette merveilleuse région du pays afin de passer les vacances du printemps et principalement les fêtes de fin d’année et un réveillon à la belle étoile ou sous des khaïmas installées pour l’heureuse circonstance. Les touristes nationaux et étrangers sont séduits de plus en plus par cette culture qui leur permet de mieux découvrir la région et ses multiples facettes, dont les plus célèbres demeurent les gravures rupestres qui remontent à plus de 5000 ans, et qui attestent de la présence de l’homme dans cette région du pays depuis l’ère préhistorique. La pratique du sky sur sable constitue un autre attrait non négligeable qu’il convient de développer dans la région. «Les célèbres gravures rupestres de Taghit, séduisent depuis fort longtemps les touristes venant de plusieurs pays et des quatre coins de l’Algérie pour découvrir ces magnifiques pièces archéologique et assouvir leur curiosité», déclare le président de cette commune, qui insiste sur la nécessité de la mise en oeuvre rapide d’un plan de sauvegarde et de conservation des stations de gravures rupestres recensées au niveau des localités de Berbi, Zaouia Tahtania, Brika et celle de Ouled Amrouche, dans la wilaya. Une prise en charge sérieuse de ces sites touristiques est le souhait des élus et de la population locale pour leur préservation de la dégradation provoquée tant par la nature que par l’homme, sachant la prolifération des graffitis et autres inscriptions apparentes sur ces sites qui enlaidissent et détériorent gravement ces peintures et gravures millénaires. Aussi, en raison du peu de moyens financiers et techniques dont elle dispose, la commune de Taghit ne peut faire face seule aux besoins nécessaires pour une prise en charge de ces sites qui appellent une conjugaison des moyens et une contribution active de la société civile et d’autres secteurs. Par ailleurs, il est important de souligner que ces stations recèlent des gravures préhistoriques de l’âge du néolithique dont les dessins sur les roches mettent en évidence, non seulement des représentations humaines, mais également plusieurs espèces animales ayant vécu autrefois dans cette région, principalement, l’antilope, l’éléphant, l’autruche, la gazelle, le chameau, la girafe et autres. Le même responsable regrette le fait que certains jeunes mésestimant la valeur historique de ces peintures ne leur accordent pas l’importance qu’il convient: «Ce qui est désolant et malheureux, c’est qu’aucune considération n’est accordée à ce patrimoine, qui dépérit au fil du temps en dépit de la richesse qu’il représente.»

Dans le même contexte, un autre responsable souhaite l’investissement des nationaux dans la région en mettant en exergue les facilitations consenties par les autorités locales pour l’implantation d’unités industrielles, notamment dans l’octroi de terrain.