Beaucoup reste à faire, selon le PT

Beaucoup reste à faire, selon le PT

Le Parti des travailleurs a organisé, hier un meeting à Djelfa. Occasion : Célébration de la Journée internationale de la femme. Le meeting a été animé par Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti et néanmoins candidate à l’élection présidentielle du 9 avril prochain. Conjoncture oblige, la dame de fer du PT n’a pas omis d’évoquer tout au long de son discours la situation de la femme en Algérie. Une situation qui n’est guère, selon elle, reluisante en dépit de quelques acquis obtenus ces dernières années, notamment après l’amendement du Code de la famille en 2005. Sauf que cela (l’amendement) n’a pas trop convaincu Louisa Hanoune qui pour rappel n’a pas omis de qualifier le Code de la famille élaboré en 1984 comme étant «un code rétrograde et étranger à notre société et les amendements introduits en 2005 comme «insignifiants ».La SG du PT se voulant plus critique n’est pas allée par trente-six chemins pour soutenir, à cor et à cri, que le new look de ce document est, tout bonnement, «en contradiction avec la Constitution». Pour toutes ces raisons et bien d’autres, Louisa Hanoune réclame rien moins que son «abrogation ou son amendement dans le fond. Le PT a toujours dénoncé, faudra-t-il le rappeler le caractère festif de la célébration de cette journée, en y voyant, tout simplement «une volonté de vider le 8 mars de son contenu». Car la réalité du terrain est toute autre : elle est des plus amères, des plus difficiles. Explication : « La femme étant la victime principale de la politique économique et sociale appliquée aujourd’hui». « Pour le Parti des travailleurs, affirme sa passionaria, la célébration de la Journée de la femme ne se limite pas à la seule journée du 8 mars mais représente «tout le combat pour la consécration des droits juridiques, politiques et sociaux de la femme». Les positions du PT sont toujours les mêmes : Lutter contre l’exclusion des femmes travailleuses de la vie politique, avoir un droit de regard et de pression aussi sur toutes les lois, à commencer par le Code de la famille qui est un instrument de répression pour la femme algérienne. Enfin, la vraie protection, a souligné dernièrement Louisa Hanoune vient, incontestablement, de l’État et non pas des ONG internationales et que c’est dans les institutions de l’État que la femme doit être représentée pour mieux revendiquer ses droits.