Cette action, appelée à se renforcer à l’avenir, est un gage d’amitié, mais c’est aussi une opportunité de transmettre un message fort du gouvernement quant à sa volonté de prendre en charge les préoccupations de notre émigration
« 4.000 enfants de la communauté nationale établie à l’étranger viendront passer leurs vacances au pays l’année prochaine ». C’est ce qu’a annoncé, lundi à Alger, le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale à l’étranger, Belkacem Sahli, lors de la cérémonie de clôture de la « caravane de fidélité ». Cette initiative, selon le diplomate, « va permettre à nos enfants établis à l’étranger de connaître les potentiels culturel et touristique de leur pays qu’est l’Algérie ».
Cette action, appelée à se renforcer à l’avenir, « est un gage d’amitié, mais c’est aussi une opportunité de transmettre un message fort du gouvernement quant à sa volonté de prendre en charge les préoccupations de notre émigration sur les plans culturel, éducatif, administratif, de la formation et du perfectionnement de nos jeunes émigrés en particulier ». M. Sahli a évoqué les efforts de l’Etat quant à la prise en charge des affaires consulaires de nos compatriotes, à savoir l’amélioration des prestations consulaires dont les délais de la délivrance du passeport biométrique ne dépassent pas un mois. Pour revenir à la « caravane de fidélité », elle a pour but de sensibiliser les membres d’associations, des fédérations d’Algériens émigrés en France, de les informer sur les grandes réalisations de notre pays.
L’intervenant a indiqué qu’une autre délégation va séjourner en Algérie en septembre ou en novembre prochains. Les villes du sud seront leur destination. Pour sa part, le secrétaire d’Etat chargé de la Jeunesse, Belkacem Mellah, a souligné que cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’échange entre jeunes, visant à permettre aux enfants de la communauté nationale de connaître leur pays. « Les 133 maisons de jeunes ainsi que nos campements seront mis à la disposition de nos émigrés pour renouer avec leur pays d’origine », a indiqué M.Mellah.

Le représentant du ministère de la Jeunesse et des Sports déclare que « notre adhésion à la Fédération internationale des maisons et établissements de jeunes permettra d’élargir des échanges à l’échelle internationale où 81 pays sont membres de cette organisation ». Ajoutant qu’« il ne reste plus au pays, qui a effectué un bond qualitatif en matière d’infrastructures de jeunes, qu’à améliorer les services fournis ».
De son côté, le secrétaire d’Etat chargé du Tourisme, Mohamed-Amine Hadj Saïd, a passé en revue la stratégie nationale de développement du tourisme, les efforts déployés en matière de réalisation de centres de formation touristique, l’importance du marketing touristique et de l’écotourisme. Il évoque, dans ce sens, la nécessité de préserver les spécificités socioculturelles de chaque région tout en offrant les infrastructures et les conditions adéquates pour offrir aux touristes un bain d’authenticité et de confort. Hadj Saïd détaille la stratégie qui s’appuie sur 4 axes : la formation, la promotion, l’investissement, le financement et l’inter-sectorialité.
Les normes en matière de formation stipulent qu’un lit d’hôtel doit créer un demi-emploi. « Si je réalise une structure d’accueil de 100 lits, cela suppose qu’elle créera 50 emplois directs », explique le sécrétaire d’Etat. « Si on se base sur le plan directeur de l’aménagement touristique qui prévoit qu’à l’horizon 2015, des infrastructures de 75.000 lits devraient être réalisés, ces lits vont induire un peu plus de 35.000 emplois. Nous allons donc former 35.000 personnes », a-t-il précisé. M. Hadj Saïd a indiqué que le nord et le centre du pays comptent le plus de lits, c’est pour cela que deux écoles seront implantées à Tipasa et Ain Benian (Alger). « L’Ecole d’Aïn Benian sera réceptionnée à la fin de l’année en cours. Elle est d’une capacité de 880 places pédagogiques, et sera gérée durant 8 ans par l’École supérieure de l’hôtelière du Canton de Lausanne (Suisse), suite à un contrat établi entre les deux parties », indique-t-il. Il a aussi évoqué l’apport des banques qui sont prêtes à accompagner les investisseurs.
Abbas A. H.