Bavure d’Azazga: Confrontation entre militaires et victimes au tribunal militaire de Blida

Bavure d’Azazga: Confrontation entre militaires et victimes au tribunal militaire de Blida
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Des victimes de la bavure militaire de Azazga, qui avait coûté la vie au citoyen Dial Mustapha le 23 juin dernier, ont été convoquées dans le courant de la semaine écoulée à une confrontation avec les auteurs de ces dépassements au tribunal militaire de la première région militaire sis à Blida a appris Algérie Plus de sources proches de l’enquête. La confrontation est l’une des étapes dans l’instruction de cette affaire.

Il y a quelques jours les 15 militaires, impliqués dans ces dépassements, ont été auditionnés avant d’être placés en détention provisoire en attendant leur jugement par un tribunal qui pourrait être même civil à en croire les promesses faites aux victimes de cette bavure. Pour rappel les militaires qui ont été ciblés par une attaque à la bombe sur la RN 12 à hauteur de Azazga dans la wilaya de Tizi Ouzou le 23 juin dernier avaient violement réagi tuant un journalier qui se trouvait dans une habitation située aux alentours du lieu de l’attentat comme ils ont blessé deux autres civils en plus des dégradations causées à des maisons implantées sur les mêmes lieux.



Le Commandement de l’Armée Nationale, tout en reconnaissant la bavure, a promis de juger les auteurs de ces dépassements et confié une enquête à un officier supérieur de la Direction du Renseignement et de la Sécurité (DRS) natif de la région de Azazga.

Enlevé durant quelques heures

LG Algérie

Par ailleurs, Benkaci Hocine, principal témoin de ces évènements, âgé de 58 ans et frère du propriétaire de la maison où travaillait le défunt Mustapha Dial, a été embarqué de force par trois individus armés de Kalachnikovs dans un véhicule de marque Peugeot Partner hier dimanche vers 3h 30 vers une direction inconnue puisqu’on lui mis une cagoule. Il n’a été relâché que dans la nuit vers 23 heures 30. Ses ravisseurs l’ont retenu en otage sans motif, selon le témoignage de la victime, avant de le remettre en liberté. Il n’est pas à exclu que des terroristes aient essayé de jeter de l’huile sur le feu en procédant de la sorte.