C’est ce même groupuscule qui a causé la mort de plus de vingt citoyens dans un attentat kamikaze perpétré au centre-ville de Batna, le 6 septembre 2007.
Les éléments du groupe, âgés entre 30 et 60 ans, sont en majorité originaire de la wilaya de Batna, hormis deux à savoir, Abou Doujana, de son vrai nom D. Zoubir, qui est de Khenchela et D. Fateh, alias Abderrahmane de la wilaya de Sétif.
Selon l’arrêt de renvoi, l’ »émir » du groupe, entre 2006 et 2008, était Ali Mehira, dit Abou El-Harrith plus connu par le sobriquet d’Abou Rouaha.
Plusieurs sources avancent qu’Abou Rouaha a été éliminé par les services de sécurité, lors d’une opération déclenchée entre les deux wilayas de Batna et de Khenchela.
D’autres, par ailleurs, disent qu’il a succombé à de graves blessures suite au bombardement des forces de l’ANP, des maquis des Aurès.
Mais aucune de ces informations n’a été officiellement confirmée. Avant cela, il a perpétré avec 19 autres acolytes, 4 attentats qui ont coûté la vie à cinq personnes et blessé 12 autres, entre militaires et gardes communaux.
Le plus récent remonte au 17 mars 2008, où un militaire a été blessé après l’explosion d’une bombe, dans la région du mont de Theniet El-Qatrane, commune de Béni Fedhala.
Le 5 janvier de la même année, au lieu-dit Taghrout, un autre militaire marche sur une bombe artisanale enfouie sous terre.
La victime faisait partie d’un escadron de vingt militaires qui poursuivait des terroristes dans la montagne de Chentouf, commune de Béni Fedhala. Le 28 juin 2007, un convoi de militaires et de gardes communaux tombe dans une embuscade au lieu-dit Taghrout. Bilan de l’attaque : 5 morts et 4 blessés.
Enfin, le 15 juin 2006, l’explosion a fait 6 blessés parmi les militaires, dont un officier supérieur, qui effectuaient une opération de ratissage dans les monts de Béni Fedhala, où des casemates ont été découvertes à Rass Guedlan.