La ville de Batna a été choisie pour être à la tête du Réseau euro-méditerranéen de géomatique, d’analyse et de recherche sur les espaces vulnérables (REMGAREV), a-t-on appris lundi du coordinateur pour l’Algérie de ce réseau, le Pr. Kala Mehdi.
L’initiative a été prise dans le cadre de l’accord de partenariat liant l’université Hadj Lakhdar de Batna à celle de Caen-Basse-Normandie (France) qui sont à l’origine de la création de ce réseau, a indiqué ce chercheur, également directeur du Laboratoire des risques naturels et aménagement du territoire.
Créé en 2002, ce laboratoire, a ajouté le Pr. Kala, vient d’être doté d’équipements numériques modernes et attend l’accord du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifiques pour la mise en service de l’unité centrale du réseau en Algérie qui est semblable à celle installée à l’université Caen-Basse-Normandie.
L’exploitation de ces équipements permettra l’échange de millions de données entre chercheurs sur les diverses questions liées aux problèmes environnementaux et les solutions à apporter, a-t-il estimé.
Elle offrira également aux chercheurs nationaux l’opportunité de bénéficier au travers de ce réseau de formations à l’étranger et de faire connaître leurs travaux de recherches.
La création du réseau REMGAREV a été pour la première fois abordée en 2010 au cours d’un colloque international sur la géomatique en présence du Pr. Thierry Saint-Gérand, a souligné le Pr. Kala qui a relevé que ce réseau regroupe des chercheurs d’Algérie, de France, de Turquie, de Tunisie, du Maroc et d’Italie.
La 3ème édition du colloque international sur la géomatique sera organisée en octobre prochain à Batna par le Laboratoire des risques naturels et aménagement du territoire qui, selon son directeur, regroupe 45 chercheurs et a accompagné le ministre des Travaux Publics dans l’élaboration du Schéma national de prévention des risques majeurs.