Barrières anti-harraga : la réponse surprenante de l’Union européenne

Barrières anti-harraga : la réponse surprenante de l’Union européenne

En Europe, la question des migrants clandestins demeure un sujet clivant. Face au flux migratoire ingérable et incontrôlable, certains pays du continent essayent de faire l’unanimité avec des mesures plus strictes. Récemment, beaucoup de pays européens ont mis sur la table la proposition d’une mesure drastique : la construction de barrières anti-migrants.

Pour tenter de lutter contre ce flux migratoire et contre l’émigration clandestine notamment venant des pays du Maghreb (1200 harraga algériens sont arrivés en seulement 72h), ces pays qui sont l’Autriche, la Bulgarie, Chypre, la République Tchèque, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, la Hongrie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne et la Slovaquie ont chargé leurs ministres de l’intérieur d’adresser le 8 octobre à la Commission européenne une demande de financement pour construire les barrières anti-migrants.

Chose faite, la demande a bien était adressée. Pendant ce temps, beaucoup ont félicité cette proposition alors que d’autres la déploraient jugeant ça « d’inhumain ». Une autre proposition a été faite mais cette fois-ci de façon non-officielle. Il s’agissait d’une suggestion faite par le ministre de l’intérieur français Gérald Darmanin qui a félicité la Grèce pour les camps fermés pour migrants et par extension il souhaité faire de même au sud de l’Europe.

La réponse est NON!

Cette demande jugée nécessaire pour le bien de tout le continent et non pas que les Etats membres a finalement été refusée. Les murs et les barbelés anti-migrants ne seront pas construits au sud de l’Europe pour empêcher le passage des migrants clandestins.

La réponse a été donnée le 22 octobre par la présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen qui a indiqué au sommet des 27 Etats membres de l’UE à Bruxelles  « j’ai été très claire sur le fait qu’il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen sur le fait qu’il n’y aura pas de financement de barbelés et de murs ».

Les pays européens ne resteront certainement pas les bras croisés face à ce refus, notamment vu l’émigration clandestine qui n’a eu de cesse de s’accroître, quelle sera donc la prochaine solution pour contrer le flux migratoire ?