La tenue, depuis ce matin à Alger, de la 6ème session du comité bilatéral frontalier algéro-nigérien est la traduction concrète de la volonté des deux pays voisins de sécuriser les zones frontalières en vue d’éradiquer progressivement plusieurs fléaux qui minent ces régions, à commencer par le terrorisme, mais aussi le trafic de drogue et l’immigration illégale.
Il va sans dire que l’éradication du terrorisme dans la région est le moyen approrpié de barrer en même temps la route à toute tentative d’intervention étrangère, sous quelque pretexte que ce soit.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, Noureddine Bédoui a tenu à préciser que les fléaux de la pauvreté et de l’exclusion nourrissent le terrorisme et le développement de ces zones frontalières est l’une des grandes priorités de ce comité.
Il n’a pas omis de souligner que le président de la République consacre tout un programme à cette question. Il a réitéré l’engagement de l’Algérie à s’investir davantage pour le développement de ces zones. L’Algérie a déjà octroyé des bourses d’études pour les jeunes nigériens originaires de ces régions.
Noureddine Bédoui a par ailleurs dénoncé les critiques infondées et la campagne de dénigrement auxquelles l’Algérie fait face.
De son côté, M. Mohamed Bazoum, a réitéré l’engagement de son pays à coordonner ses efforts avec l’Algérie pour faire face aux réseaux criminels des différents trafics