De nos envoyés spéciaux : Mohamed Amine Azzouz, Makhlouf Aït-Ziane et Billal
Fiche technique
Stade du 4-Août (Ouagadougou), temps chaud, pelouse en bon état, affluence record. Arbitrage du trio Sikazwe (Zambie)-Dos Santos (Angola) -Arsenio (Mozambique)
Avertissements : Mesbah (6’), Belkalem (41’), Guedioura (70’) Alg, Koffi (28’) Burkina Fasso
Buts : Pitroipa (45’+2), D. Koné (66’) et Bancé (86’) BF, Feghouli (51’), Medjani (69’)
Burkina Faso : Diakité, Kaboré, Koffi (Traoré 76’), Coulibaly, Bakary Kone (Yago 5’), Lingani (Madi 68’), Djakaridja Koné, Zongo, Pitroipa, Bance, Malcoulma.
Entraîneur : Paulput
Algérie : M’bolhi, Mostefa, Mesbah , Belkalem, Bougherra, Medjani, Yebda (Guedioura 67’), Taïder (Lacen 83’), Feghouli (Kadir 90’), Soudani , Slimani.
Entraîneur: Vahid Halilhodzic
C’est sous une forte chaleur et dans un stade plein à craquer que les deux équipes ont fait leur apparition sur le terrain. L’enjeu étant d’une importance majeure pour les sélections des deux pays puisqu’il ne s’agissait pas moins que de disputer la qualification à la Coupe du monde 2014 au Brésil.
Vahid Halilhodzic a présenté en la circonstance un onze expérimenté avec des joueurs ayant l’habitude d’évoluer ensemble et capables de tenir tête au vice-champion d’Afrique, dans son antre et devant son public. Pour les Fennecs, il s’agissait de négocier au mieux Le premier round afin de préserver leurs chances de qualification en prévision de la rencontre retour au stade Mustapha-Tchaker de Blida, le 19 novembre prochain.
Les Verts qui savent pertinemment que l’équipe adverse allait les presser d’entrée de jeu, pour les faire douter, se devaient de tenir bon, le temps de prendre leurs repères. La tactique préconisée par Vahid Halilhodzic s’est avérée la mieux appropriée puisque les camarades du capitaine Bougherra ont réussi non seulement à contenir les assauts de l’équipe adverse, mais ont produit un jeu académique, fait de passes courtes voire à une, deux touches de balles, avec un minimum de risque en défense et par moment un jeu long lorsqu’il fallait écarter le danger.
L’arrière-garde a joué quelque peu avancée pour empêcher l’équipe Burkinabé de développer son jeu. Les débats ont été serrés et chaque camp cherchait à profiter de la moindre faille pour essayer de prendre l’avantage. Dans ce chaudron du 4-Août, les quelque 1.500 supporters algériens ont fait de leur mieux pour se faire entendre, en donnant de la voix durant toute la rencontre. Leur présence a motivé davantage nos capés. La première période a vu les Verts bien réussir leur entame de match, avec plusieurs tentatives offensives des Slimani, Soudani et autres Feghouli, etc.
Il faut dire que le duo Taider-Yebda a été un véritable stabilisateur au niveau de l’entrejeu. Les Verts ont aussi su jouer calmement sans jamais s’affoler, ce qui leur a permis de garder leur lucidité, même s’ils concèderont un penalty à la 43’ suite au fauchage de Pitroipa par Belkalem. Chargé de son exécution, Bancé bute contre M’Bolhi qui parvient à détourner le cuir avec brio. Alors que l’on s’achemine vers le coup de sifflet du referee pour mettre un terme au premier half, un mauvais replacement de la défense et des joueurs du milieu de terrain qui ont tardé à remonter, a permis à l’excellent Pitroipa de placer une tête imparable, suite à un centre de la gauche, qui s’en est aller secouer les filets du keeper des Verts (45’+2).
Cette ouverture du score est venue au plus mauvais moment. Les Verts ont entamé la seconde mi-temps sur les chapeaux de roues, parvenant à remettre les pendules à l’heure par Feghouli au prix d’un super geste technique (51’) suite à un travail intelligent de Slimani dans la surface de réparation. L’EN rate par la suite coup sur coup des balles de but par l’intermédiaire de Soudani et Slimani puis Feghouli. L’EN se fait surprendre à nouveau. Djakaridja Koné place une balle croisée qui trompe Mblohi (66’), mais, sur un joli corner de Taider, Medjani égalise d’une jolie tête piquée (67’). L’arbitre accorde un penalty imaginaire aux Burkinabés que transforme Bancé (86’). L’EN tiendra ce score jusqu’au coup de sifflet final.
M. A. A