Se sont des jeunes d’environ vingt ans qui occupent des baraques et des semblants de tentes qu’ils ont érigés le long de l’autoroute dans sa partie reliant les wilayas de l’ouest algérien.
Yacine, Madjid, Abdelkader et d’autres font désormais partie du décor. Ils gagnent leur vie et nourrissent leurs familles en vendant des sandwich et autres produits alimentaires.
Nous sommes allé à la rencontre de ces jeunes qui guettent leur clientèle au niveau du tronçon de l’autoroute est-ouest, reliant l’autoroute reliant les wilayas de l’ouest du pays. Sur le tronçon Bourached, nous découvrîmes des baraques de fast-food construites sur le bord de l’autoroute. La vie n’est pas du tout facile pour ces citoyens qui habitent à quelques mètres de l’autoroute.
Plusieurs baraques vendent des sandwich, des œufs pochés, des M’hadjeb et des boissons gazeuses, et du fromage dont on ignore l’origine et la date de péremption.
En nous voyant, Mohamed Lamine, un vendeur, nous dit qu’il allait s’enfuir, nous croyant des contrôleurs. Mohamed Lamine travaille pour nourrir sa famille après avoir quitté l’école en troisième année moyenne. « J’ai 5 frères et sœurs et je suis le seul à travailler pour nourrir toute la famille », nous dit-il tristement. Cette autoroute nous a beaucoup aidé. Avant on travaillait un mois par an. Nous vendions des pastèques et des melons. Aujourd’hui on peut vendre n’importe quoi jour et nuit.
Le seul problème qu’on rencontre, nous dit Mohamed lamine, se sont les agressions la nuit.
La vie dans ces lieux ressemble à celle des camps de réfugiés.