La filiale algérienne de la banque française Société Générale (SGA), installée en Algérie depuis 2000, n’a pas été affectée par les dernières pertes qu’a subies la société mère à travers le monde, et « continue de réaliser des performances « , a affirmé aujourd’hui à Alger son nouveau Président du Directoire, Pierre Boursot.
Cette résistance aux chocs financiers manifestée par la SGA n’est autre que le résultat de « l’autonomie financière » dont jouit la banque qui « s’autofinance sur le marché algérien et ne bénéficie d’aucune ligne de crédit de la société mère « , a précisé dans sa première conférence de presse M. Boursot, désigné en juin dernier à la tête de la banque en remplacement de M. Gérald Lacaze.
En 2008, Société générale avait annoncé des pertes massives de plusieurs milliards de dollars dues à une fraude interne et à des dépréciations d’actifs engendrées par la crise des subprimes aux USA.
Se réjouissant d’être présent sur le marché algérien qui a offert à SGA, a-t-il dit, « l’opportunité de se maintenir financièrement solide « , M. Boursot a estimé que « rares sont les pays qui ont la chance d’avoir autant de liquidité sur leurs marchés et une telle croissance économique « .

Avec 25 milliards (mds) de DA de fonds propres dont un capital de 10 mds de DA, l’encours des engagements de SGA en Algérie est estimé à 224 mds de DA dont 120 mds de DA de crédits décaissés, a-t-il indiqué. A
Au cours des 10 premiers mois de 2011, la banque, qui emploie plus de 1.400 personnes, a enregistré un chiffre d’affaires de 12 mds de DA dont plus de 2 mds de DA de bénéfices.