Banques, Qui veut nuire à la BEA ?

Banques, Qui veut nuire à la BEA ?

La banque publique BEA vient de subir une campagne visant à nuire à sa réputation. En effet, tour à tour, les quotidiens El Watan, Le Soir d’Algérie et Liberté ont été destinataires d’un faux document sur lequel ils se sont appuyés pour écrire des articles indiquant que 85% des crédits auprès de la clientèle privée ne sont pas remboursés.

Une fausse information vite démentie par la BEA : ces créances non performantes ne représentent que 4% dont 1% sur le secteur privé, selon cette banque publique. La BEA n’est pas restée les bras croisés. Elle a formulé immédiatement une plainte contre X pour faux et propos diffamatoires.

“Cette action pourrait être élargie à l’encontre de toute complicité avérée.” Le procédé, plusieurs fois répété, a consisté à copier des correspondances de l’inspection générale et à imaginer un faux rapport adressé au P-DG de la banque. Puis adresser des fax aux principaux journaux.

On ne peut imaginer les conséquences causées par ces fausses informations et cet usage du faux.

“Cet usage du faux, lit-on dans le démenti, vise à jeter le discrédit sur la BEA ainsi que sur ses collectifs et ses dirigeants ; dénaturer la relation de confiance établie entre l’institution et ses déposants ; déstabiliser et dévoyer la politique menée par la BEA à l’égard du développement économique et financier de notre pays ; créer au sein des collectifs de la banque un sentiment d’instabilité et d’insécurité.”

Cette campagne est d’autant plus sournoise qu’en 2012

cette banque publique a versé 20 milliards de dinars, soit 2 000 milliards de centimes, au Trésor public au titre des dividendes.

Qui sont derrière cette campagne destinée à déstabiliser cette banque ? On soupçonne d’anciens cadres qui ont voulu à travers cette campagne régler probablement leurs comptes avec les dirigeants de la banque, avance un responsable de la BEA. Pour la  banque, “il s’agit d’un faux (document) conçu par des officines malveillantes à la solde de groupes occultes.” Le directeur de l’inspection générale est en mesure d’apporter les éléments tangibles prouvant l’inexistence d’un tel document, lit-on dans le démenti.

Remettre les pendules à l’heure serait donc la moindre des choses pour réparer le tort subi. La BEA est la première banque en Algérie. Elle est classée parmi les premières banques en Afrique. Elle est la troisième au Maghreb. Tout cela grâce à la progression de ses résultats. Elle a réalisé 30,26 milliards de dinars de bénéfice net en 2011, 34 milliards de dinars en 2012.

Sa notoriété en Algérie a fait que de grands partenaires ont fait confiance à la BEA : la banque britannique HSBC, numéro 1 en Europe et Axa, le leader mondial des assurances.

Sa contribution au développement de l’économie nationale reste très significative. Par l’importance de ses ressources, elle est la seule banque en Algérie à pouvoir mobiliser des financements très conséquents pour de grands projets dans l’industrie ou les infrastructures.

K. R