Le ministère des Finances Abderrahmane Raouya, a annoncé, il y a près de trois mois, que les banques publiques CNEP, la BADR et la BD allaient se lancer en 2018 dans la finance islamique.
L’élargissement de cette activité dont la date de lancement n’a pas encore été fixée, sera supervisé par par une «instance religieuse» composée «de spécialistes en jurisprudence dans le domaine de la transaction financière et experts économiques» pour s’assurer que ce que proposeront ces banques sera conformes aux préceptes de la charia et garantiront le plein respect des opérations commerciales islamiques , a indiqué le président du Haut Conseil islamique, exprimant sa disposition à accompagner les banques afin qu’elles contribuent au développement global et à la promotion de l’investissement.
Cette instance islamique qui relèvera directement du HCI aura pour mission, entre autres, de lancer des campagnes de sensibilisation relatives à la finance islamique. Elle devra également « se rapprocher des différents opérateurs et leur expliquer les modalités d’accès aux opérations non usuraires », a ajouté Bouabdallah Ghlamallah, président du HCI, également ancien ministre des Affaires Religieuses.
