Algérie – Avec 96% des exportations réalisées par le secteur des hydrocarbures, le miracle promis par la nouvelle orientation économique tournée vers l’économie productive, est plus que jamais attendu.
Ce lundi matin, le vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, Djamel Benbelkacem, intervenait sur ce thème sur les ondes de la chaîne 3 de la radio nationale. Pour lui, Si le taux de change de la monnaie nationale (dinar algérien) a reculé en 2017 de 15,38% devant l’euro, comme le mentionne le rapport de conjoncture présenté par le gouverneur de la Banque d’Algérie, « cette donnée est loin d’être la seule à expliquer cette situation. Et encore moins à la résoudre ».
« Les problèmes des importations algériennes est un problème structurel. Le taux de change à lui seul ne peut pas le résoudre. Si nous importons beaucoup, c’est que nous ne sommes pas assez diversifiés », a-t-il argué. Et d’ajouter : « Nous dépensons toujours plus que ce que nous produisons. D’autres variables, (autres) que le taux de change, doivent être mises en œuvre pour pouvoir rétablir les équilibres ».
