France : retour sur les circonstances du meurtre d’un jeune algérien

France : retour sur les circonstances du meurtre d’un jeune algérien

On entend de plus en plus souvent des histoires de délinquance en France, cette dernière engendre malheureusement dans le meilleur des cas un vol sans violence, Alors que le pire est bien connu par la commune d’Aubervilliers, une banlieue de Paris. Secouée par une fusillade, le quartier est sous le choc depuis mercredi soir par le meurtre d’un jeune de 19ans.

Ghani Tahmi, un jeune franco-algérien de 19ans a été tué de deux balles au pied de son immeuble dans le quartier Landy, à la lisière de Saint-Denis. Sa mère a dû voir la scène du meurtre de son fils depuis le balcon. Ghani était à la maison ce soir là, il a reçu un coup de fil qui allait changer la vie de sa famille à tout jamais et lui enlever la sienne. Il affirme à sa maman qu’il revient dans pas longtemps, le jeune descend et tombe dans un guet-apens à quelques mètres de son immeuble.

Le calme ne dure pas longtemps avant que le quartier se transforme en bain de sang, Ghani reçoit une balle au genou, il s’effondre, c’est à ce moment précis où son meurtrier profite pour lui tirer une deuxième balle qui lui transperce la fesse et lui perfore les intestins et voilà qu’une hémorragie massive se déclenche éteignant le jeune Ghani.

Il perdra la vie un peu plus tard, les tirs ont fait deux autres victimes : une première touchée à la main et une deuxième à la cuisse, les deux était des connaissances du jeune défunt.

Le tireur voulait-il réellement le tuer?

Beaucoup d’experts expliquent qu’en le visant au genou et la fesse, il ne voulait probablement pas le tuer et que ce serait une jambisation : cette méthode beaucoup utilisée dans les banlieues visant à intimider les victimes. L’enquête a été ouverte et confiée au service départemental de la police judiciaire. Beaucoup d’hypothèses mais rien de concret, ce genre de banlieues voient souvent des jeunes tomber pour règlement de compte, guerre de territoire voire une vente de stupéfiants avec une mauvaise tournure, la répercussion demeure la même, la mort.

Au pied de la résidence, des amis du défunt se sont réunis en sa mémoire vendredi. Choqués, traumatisés et attristés, tout ce qui reste pour sa famille et ses amis c’est son souvenir.