Dans ces quartiers où il ne fait pas bon vivre, se débat une jeunesse en perte de repères, livrée à elle-même dans des conditions difficiles qui finissent par l’endurcir et la transformer en un vecteur d’énergie négative. Une énergie si précieuse pourtant si elle avait été mieux canalisée et cadrée. Et se développent alors dans ces lieux toutes sortes de fléaux qui se nourrissent de la détresse et du désarroi de ces jeunes.
Pour tenter de comprendre et décrire le quotidien de ceux qui vivent dans des quartiers difficiles, notre journaliste a passé six soirées dans plusieurs quartiers dits «chauds» de la capitale. Il revient sur les errements d’une jeunesse enthousiaste, mais livrée à elle-même.
R.K