Bouteflika chérit le dialogue avec le terrorisme islamiste et envoie sa police réprimer une marche pacifique des gardes communaux…
C’est une UMA au chevet d’elle-même qui s’est réuni à Alger pour dire, du bout des lèvres « sa préoccupation » sur la situation qui prévaut au Nord du Mali où Al Gaïda au Maghreb islamique, maître des lieux, sème la terreur et le chaos, n’affiche, lui, aucune « préoccupation » quant à l’attitude des pays voisins et de l’opinion internationale. Ainsi dans les résolutions de la fin de ses travaux, hier, les ministres des Affaires étrangères ont habilement évacué la dimension de l’islamisme politique et son bras armé Al Qaïda au Maghreb islamique pour mettre en avant les fleaux sociaux : criminalité, banditisme, trafic de drogues… Même les harragas, criminalisés par l’Algérie, se trouvent mêlés à cette conjoncture made in UMA.
On y lit, dans cette approche qui ne fait que saupoudrer le terrorisme islamiste, toute la stratégie mensongère de la réconciliation nationale de Bouteflika qui consiste à isoler le terrorisme de son idéologie islamiste, fondée sur la chari’a et un Etat théocratique. Dernièrement, les douanes algériennes ont saisi une quantité impressionnante de drogue sans qu’’il soit fait référence à Al QaÏda…
Les attentats kamikazes de Tamenrasset et de Ouargla revendiqués par un groupe terroriste de l’ouest africain le « Mujao » affilié idéologiquement à Al Qaïda au Maghreb islamique, sont-ils les effets de la corruption, du trafic de drogue, des harragas, du banditisme ?
Ce trafic de drogue, de banditisme, de corruption se trouvent être au cœur du pouvoir algérien qui en a fait un mode de gouvernance systémique. C’est la raison pour laquelle il s’est plié à la volonté de celui qui s’en nourrit comme « armes de guerre » : l’islamisme politique.
Aussi, les récentes réceptions accordées aux groupes terroristes d’ »Ansar Eddine » et du « Mujao » par le pouvoir de Bouteflika, s’inscrivent dans cette collusion avérée entre banditisme d’Etat et terrorisme islamiste…
Sinon, comment expliquer que Bouteflika chérit le dialogue avec les terroristes islamistes qui ne cèdent pas d’une once de leur idéologie assassine, et envoie sa police réprimer une marche pacifique des gardes communaux qui réclament leurs droits.
R.N