En fait, la hausse des prix de la viande rouge en Algérie demeure un sujet qui préoccupe les citoyens algériens. En effet, depuis plusieurs mois maintenant, les prix de la viande rouge ont connu une flambée inédite. Pour rappel, le kilogramme de viande rouge s’affiche, de nos jours, à 2.000 DA ! Alors que plusieurs personnes ont boycotté l’achat de cet aliment, le gouvernement a redoublé ses efforts pour contrôler les prix.
Ainsi, si vous voulez en savoir plus, nous vous invitons à lire l’intégralité de cette nouvelle édition du 11 décembre 2022. Tout d’abord on rappellera que dans le cadre de la stratégie du gouvernement algérien visant à freiner la hausse des prix, plusieurs mesures ont été prises. Dans le détail, l’Algérie envisage de mettre en place une stratégie du troc.
Celle-ci consiste à échanger les marchandises contre le bétail africain. Sachant que l’abattage du bétail se fera au niveau des wilayas du sud, la viande rouge sera, par la suite, transportée vers les wilayas du nord. Chose qui permettra de reprendre le contrôle sur les prix, sans transfert des devises étrangères. De leur part, les spécialistes ont proposé d’autres solutions à ce dilemme. On vous en dit plus, dans les lignes qui suivent.
Le directeur du conseil professionnel collectif de la filière de la viande rouge propose des solutions
Invité d’Echorouk Morning ce dimanche, le directeur du conseil professionnel collectif de la filière de la viande rouge, Miloud Bouadis, a évoqué la hausse des prix que connaît la viande rouge en Algérie. En effet, le spécialiste a dévoilé les causes qui, selon lui, sont à l’origine de cette flambée. Dans le détail, Miloud Bouadis estime que l’augmentation des prix en Europe est la principale raison de cette augmentation.
Et ce, par rapport à la viande bovine. Partant de ce constat, le directeur du conseil professionnel collectif de la filière de la viande rouge a proposé quelques solutions. Dans le détail, le responsable susmentionné a invité les autorités responsables à la suppression des taxes et des droits de douane sur l’importation des veaux.
Dans ce sillage, Miloud Bouadis a fait savoir que l’exonération de la taxe sur le fourrage ne suffit pas pour contrôler les prix. Par ailleurs, le même responsable a affirmé que les prix de la viande rouge vont baisser de près de la moitié, si le gouvernement adopte ces mesures. À en croire ses propos, le kilogramme de bœuf sera vendu à 1.200 DA. À ce stade, il sera possible de parler du plafonnement des prix, indique-t-il. Et ainsi, sanctionner toute personne qui vise à déroger aux décisions prises par le gouvernement.