Pétrole-prixLes prix du pétrole reculaient lundi en cours d’échanges européens, pénalisés par les craintes sur la Grèce, toujours menacée de défaut de paiement, et par le renforcement du dollar face à un euro sous pression.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars s’échangeait à 113,90 dollars en milieu de journée,en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de vendredi. A New York, le baril de « light sweet crude » (WTI) pour la même échéance perdait 1,05 dollar à 96,79 dollars.
Les cours du baril perdaient un peu de terrain, après leur forte hausse de vendredi, où le Brent avait grimpé de 2,51 dollars tandis que le WTI engrangeait 1,48 dollar, dans un marché revigoré par une baisse inattendue du taux de chômage
américain à son niveau le plus bas en trois ans.
Cependant, « les incertitudes persistantes sur un possible défaut de paiement de la Grèce pouvaient conduire les investisseurs à engranger quelques bénéfices, d’autant que les prix évoluent plutôt dans le haut de la fourchette » observée depuis début janvier, avertissaient les analystes de Commerzbank.
De son côté, ployant sous le poids des interminables négociations sur la crise grecque, l’euro se repliait sensiblement face au dollar, et ce renchérissementdu billet vert rendait encore moins attractifs les achats de brut libellés dans la monnaie américaine pour les investisseurs munis d’autres devises.
Cependant, les marchés pétroliers restaient soutenus, comme en janvier, par les inquiétudes toujours vives sur les approvisionnements de brut en provenance d’Iran