Baisse des prix : un responsable au ministère revient sur les raisons

Baisse des prix : un responsable au ministère revient sur les raisons

Le prix de l’alimentaire en Algérie a connu des sommets ces dernières semaines, et les citoyens peinaient à faire leurs courses convenablement, mais cela à été régulé grâce à la baisse de la demande entre autres.

En effet, selon les données du ministère du Commerce, les prix ont baissé en mai de 34 à 40% par rapport à ceux du mois de ramadan et le responsable a tenu a expliqué ce phénomène.

Ce mercredi 18 mai 2022 un responsable du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a expliqué que la baisse de la demande sur les produits a joué un rôle primordial dans la baisse des prix, en plus des différentes mesures mises en place afin de contrôler l’entièreté du réseau de distribution.

Selon Algérie Presse service, Ahmed Mokrani le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère a confirmé que cette baisse n’était pas due à une hausse du niveau de production des produits alimentaires et agricoles car l’approvisionnement du marché n’a pas changé. D’après lui, le facteur qui a impacté le prix de l’alimentation est bel est bien la demande qui a baissé juste après le mois de Ramadan, période durant laquelle les Algériens consommaient et achetaient excessivement, créant un déséquilibre.

Le responsable explique l’importance de la stratégie mise en place par les autorités

D’après le responsable, l’encadrement mis en place à joué un rôle dans cette baisse des prix qui a coïncidé avec le début de la récolte des cultures saisonnières. Il a expliqué que les opérations qui visaient à stopper la spéculation ont contribué à la régulation du marché et donc la baisse des prix.

Mokrani a aussi souligné l’importance d’avoir arrêter l’exportation des produits alimentaires de large consommation dont les citoyens avaient besoin et qui manquaient sur le marché algérien ( comme la pomme de terre,, la farine, la semoule de blé dur, l’huile de table, le sucre, la tomate en conserve et les œufs ). Cette interdiction a permis un approvisionnement du marché plus adéquat et convenant à la demande du consommateur algérien.