Le directeur du journal Sahara-Hora a en outre relevé que les sites internet sahraouis sont constamment piratés, faisant remarquer que « quelles que soient les pratiques du colon, les Sahraouis ne se décourageront pas pour briser le mur du silence et porter haut et fort leur noble et juste cause ».
Pour sa part, la présentatrice du journal télévisé de RASD-TV, Mme Mbarka Mehdi, a déploré le « manque de moyens humains et matériels » de la télévision sahraouie, « contrainte » de diffuser des images filmées par des amateurs en raison du manque de personnel qualifié, a-t-elle expliqué.
Elle a indiqué que les forces coloniales « traquent » toute personne disposant d’une caméra ou d’un appareil photographique.
Selon Mme Mehdi qui est également secrétaire générale de l’Union des journalistes sahraouis, RASD-TV a été contrainte de diffuser ses programmes sur le satellite américain Intelsat, déplorant qu’ »Arabsat et Nilesat n’aient pas ouverts leurs canaux à la télévision sahraouie ».
Le rédacteur en chef de l’Agence d’information sahraouie SPS, Salek Meftah, a abondé dans le même sens, faisant observer que l’agence est souvent confrontée à un problème de source.
« Nos journalistes sont souvent contraints d’opter pour différents pseudonymes afin d’échapper à la chape de plomb des forces d’occupation marocaines », lesquelles exercent un « harcèlement » sur eux.
De son côté, le président du CNASPS, M. Mohamed Mehrez Lamari, a indiqué dans son allocution de bienvenue que la société civile algérienne tient à « honorer, encourager et surtout soutenir » les journalistes sahraouis dans leur « noble » mission d’informer.
La délégation de journalistes sahraouis effectuera des visites dans les différents médias algériens au cours de son séjour en Algérie, selon le président du CNASPS