Au moins 75 personnes ont été tuées et plus de 130 blessées dans deux attentats à Bagdad. Selon des responsables irakiens, l’une de ces attaques a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI).
Deux attentats qui ont eu lieu avant l’aube dimanche 3 juillet à Bagdad, la capitale irakienne, ont tué au moins 75 personnes et fait plus de 130 blessés.
La principale attaque, qui a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI), selon des responsables, a frappé une rue commerçante bondée du quartier de Karrada où de nombreux habitants vont faire leurs courses avant la fête marquant la fin du mois sacré musulman du ramadan. Une voiture a explosé près d’un restaurant, a indiqué la chaîne télévisée Sumaria en citant des sources policières. Les dîners tardifs sont une tradition du mois de ramadan.
Une attaque revendiquée par l’EI
Dans un communiqué diffusé par Site, le centre américain de surveillance des médias web jihadistes, l’EI a confirmé l’information et affirmé que l’un de ses combattants avait fait exploser une voiture piégée près d’un rassemblement de chiites.
Un second attentat, qui a également eu lieu vers minuit, s’est produit dans le quartier chiite d’Al-Chaab, dans le nord de la capitale irakienne. Une mine a explosé, faisant deux morts.
Ces attaques surviennent une semaine après la perte par l’EI de son fief de Fallouja, tombé le 26 juin aux mains des troupes progouvernementales après une offensive de plusieurs semaines. Elle montre que ce groupe extrémiste parvient toujours, malgré ses revers, à frapper en commettant des attentats particulièrement sanglants.
L’EI, qui a revendiqué de nombreux attentats à Bagdad et dans d’autres villes d’Irak, s’est emparé en 2014 de larges pans du territoire mais depuis il a perdu du terrain au profit des forces gouvernementales.