Badji : «Aucune décision sérieuse n’a été prise depuis qu’on m’a poignardé en 2001»

Badji : «Aucune décision sérieuse n’a été prise depuis qu’on m’a poignardé en 2001»

Tout d’abord, que pouvez-vous nous dire sur le décès d’Albert Ebossé qui a été atteint par un projectile, à l’issue du match JSK-USMA ?

Avant tout, je présente mes sincères condoléances à la famille du défunt. Sincèrement, ce qui s’est passé à Tizi Ouzou était prévisible, car aucune décision sérieuse n’a été prise depuis qu’on m’a poignardé en 2001.

Selon vous, ceux qui gèrent le football algérien sont-ils responsables de cette mascarade ? 

Depuis des années, aucune décision ferme et sérieuse n’a été prise. Commençons par le cas Laïfaoui qui a failli perdre la vie à Saïda. Il y a eu les deux supporters de l’USMA décédés au stade du 5-Juillet, avant que ça arrive à Ebossé qui a été tué dans un stade.

Quelle est la solution, selon vous ?

Je pense que même si on programme des matchs à huis clos, ce ne sera jamais une solution. Je le redis, si on avait pris les décisions  qu’il fallait en 2001, le football algérien se serait certainement développé, à l’image du football anglais et espagnol.

Quel message pourriez-vous lancer en tant qu’un ancien joueur qui a failli perdre la vie dans un stade de football ?

C’est vraiment regrettable, ce qui vient de se produire, surtout qu’il s’agit d’un joueur étranger. Cela n’honore pas le football algérien. Sincèrement, je remercie Dieu d’avoir mis fin à ma carrière de footballeur car par le passé, on faisait plaisir aux supporters mais aujourd’hui, on compte les blessés à chaque journée.